Par Kizer MAÏDOU
Bangui 13 Juin 2022—(Ndjoni Sango) : Fin vendredi dernier à Bangui de l’atelier de renforcement de capacité des membres du bureau la plateforme des confessions religieuse de Centrafrique (PCRC) et le réseau des journalistes Sensible aux conflits et la prévention des messages de haine (RJSCPH).
Durant 3 jours, de formations ils ont été outillés sur les méthodes de lutte contre les discours de haine et la gestion de rumeurs en Centrafrique. Les causes et conséquences des discours de haine et la et les moyens de les prévenir font partie des modules de formation. Une formation qui répond aux attentes des participants venus de différentes préfectures de la République Centrafricaine où le réseau et les antennes des deux entités sont implantés.
Après cette session, David Deza-Mbona se prépare déjà à faire la restitution auprès de sa communauté locale pour lutter contre le phénomène dans sa ville de Bouar, située à plus de 450 kilomètre de la capitale : « Au départ qu’on je venais, je m’attendais à découvrir des choses, et effectivement j’ai découvert des bonnes choses. J’ai acquis beaucoup de connaissances. Des techniques qui vont m’aider à lutter contre ces discours de haines qui poussent la population à s’entredéchirer, à se tuer, voir même à se haïr. Ces choses sont trop bénéfiques et, dès que je vais rentrer, c’est pour une obligation de faire preuve de ce que j’ai découvert ici pour partager à mes frères de ma communauté », a renchérit le journaliste de radio Siriri de Bouar.
Au terme de ces trois jours d’atelier, les deux organisations comptent accompagner les participants dans la mise en œuvre des acquis de cette formation dans leurs préfectures respectives, a commenté Eustache Michael MOUNZATELA, coordonnateur du réseau des journalistes sensibles aux conflits et la prévention de message de haine.
« Nous comptons accompagner les bénéficiaires. Nous allons d’abord les équiper en matériels, en document et leur donner des orientations. Quant ils vont repartir dans leurs zones, ils vont faire le travail de restitution, également commencer le travail auprès de la population locale à la base. Essayer de montrer à la population comment reconnaitre les messages de haine, comment lutter contre ces messages», a-t-il fait savoir.
L’objectif de cette session au départ est de renforcer d’abord la capacité des membres du bureau des deux entités sur ces techniques de lutte contre les discours de haine et la gestion de rumeur puis accompagner les bénéficiaires dans la mise en œuvre.
Précisons que cette session de renforcement de capacité des membres du bureau de PCRC et RJSCPH est financé par KAIICID, traditionnel partenaire de la plateforme des confessions religieuses de Centrafrique et du réseau des journalistes sensible au conflit.
