Par Marly Pala
Bangui 13 juin 2022—(Ndjoni Sango) : En vue de contribuer à l’élaboration des meilleures politiques de la pauvreté au niveau national et international et d’autre part, d’atteindre les objectifs de développement durable, l’ATD Quart Monde organise une conférence-débat sur les dimensions cachées de la pauvreté. Cette rencontre d’échanges a eu lieu le vendredi 10 juin dans l’hémicycle des Affaires étrangères en présence de plusieurs personnalités venues des différentes organisations.
La pauvreté se caractérise à travers le monde sous multiforme, et contraint tout le monde et toutes les couches sociales à s’activer pour l’éradiquer. Et cela, à travers des recherches, faites par les catégories des personnes et des corps enseignants.
C’est dans cet ordre d’idées que le mouvement international ATD Quart Monde dans la méthodologie du croisement des savoirs ainsi que de la recherche sur les dimensions cachées de la pauvreté, a organisé une conférence-débat pour recueillir des avis des parties prenantes afin de réduire efficacement la pauvreté.
Selon Samuel Bissafi, anthropologue et enseignant à l’Université de Bangui, certaines catégories des membres de la société sont mises à l’écart, d’où l’idée de chercher les causes profondes : « ATD Quart Monde est un organisme au sein duquel, certains chercheurs de l’Université de Bangui travaillent en collaboration avec d’autres universités pour mettre en place une stratégie technique, regroupée en neuf éléments, c’est la méthodologie du croisement des savoirs. Car, au sein de la société, il y a des catégories des personnes qui sont mises à l’écart, du fait que l’institution n’arrive pas à les intégrer. Aujourd’hui avec des enquêtes réalisées par le ministère du plan, le seuil de la pauvreté, le référenciel ici est fixé à 815 FCFA. Et donc tout individu qui n’arrive pas à vivre au-delà de 815 FCA, cette catégorie est classée parmi les pauvres. C’est pour cette raison que cette rencontre a été organisée pour présenter la méthodologie afin que les participants puissent s’en approprier afin de définir un objectif d’éradication de la pauvreté à travers la mise en place d’un petit projet », a-t-il éclairci.
Cette rencontre d’échanges vient après celle, tenue le mois de mai dernier, dans l’objectif de mettre en place un réseau africain des chercheurs, dont l’objectif principal est de chercher par tous les moyens, d’éradiquer la pauvreté qui frappe beaucoup de personnes à travers le monde.