RCA: la nécessité de renforcer la sécurité autour du marché à bétail de Bouboui

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Les habitants de Bouboui lors d'une réunion en faveur de la levée totale de l'embargo sur les armes @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 30 juin 2022—(Ndjoni Sango) : Au cours d’une manifestation tenue le mercredi dernier à Bouboui,  le chef de ce village situé à 45 Km sur la route de Boali, Issa Ori, a décrit la situation sécuritaire ainsi que certains manquements qui empêchent la population de cette zone de vaquer librement à leur occupation.

Plus d’une centaine de personnes ont manifesté le mercredi 29 juin 2022, à Bouboui pour soutenir les démarches menées par les autorités centrafricaines auprès du Conseil de sécurité de l’ONU pour réclamer le droit absolu des Centrafricains qui est la levée définitive de l’embargo qui pèse sur les armes en Centrafrique.

Au cours de cette mobilisation, les autorités locales à l’exemple du chef de quartier de Bouboui, a sollicité auprès du gouvernement le renforcement des Forces Armées Centrafricaines ainsi que les Forces de Sécurité Intérieures pour faire face à ce défi sécuritaire qui perdure dans cette localité.

La localité de Bouboui située à 45 km de Bangui la capitale, est l’une des zones qui vit encore les actes des criminels des bandits armés qui continuent à terroriser la population civile.

Cette localité qui est sous la protection des Forces de défense et de sécurité qui manquent de moyens qu’il faut pour leur mission régalienne pour poursuivre les bandits armés qui tuent et pillent non seulement le bétail des éleveurs peulh, mais également les commerçants et ceux qui font les activités champêtres.

« Il ne se passe pas un seul jour où des réclamations de vol de bœufs se font entendre par les éleveurs. Nous avons des forces de sécurités ici sauf qu’elles sont dépourvues des moyens roulants pour leur permettre de traquer ces bandits de grands chemins. L’autre aspect est que nos forces n’ont pas des gros calibres pour résister aux attaques de ces groupes armés, c’est pourquoi, nous demandons au Conseil de sécurité des Nations-Unies de lever cette sanction », a déploré Issa Ori, chef de quartier de Bouboui.

« La jeunesse de Bouboui manque beaucoup de choses. Il n’y a pas des hôpitaux, ni des centres éducatifs et pire encore les écoles. Nous souhaiterions à ce que la jeunesse de notre soit formées sur plusieurs domaines tel que l’entreprenariat, la couture, la maçonnerie en un mot une formation dans le domaine des AGR qui va les permettre d’avoir un métier dans la vie au lieu de vadrouiller dans les quartiers à la longueur de journées sans rien faire », a souhaité Adamou Alidou Begoro, président de la jeunesse de Bouboui.

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