Par Basta BALOUWA
Bangui 26 juillet 2022—(Ndjoni Sango): On dénombre au moins 5 personnes tuées et environ 50 autres blessées au deuxième jour des manifestations contre les casques bleus de l’ONU à Goma, une ville située à l’est de la RDC.
Les Congolais de la République Démocratique du Congo ont décidé de prendre leur destin en main face à la menace sécuritaire entretenue par les soldats de maintien de paix de l’ONU. Ils se sont mobilisés depuis le weekend dernier pour dénoncer la complicité de la mission de l’ONU en RDC et la passivité des casques bleus dans le conflit avec les groupes rebelles qui massacrent les civils.
Pour exprimer leur colère, les manifestants ont attaqué un dépôt de la force de la MONUSCO et saccagé des bureaux. Dans leurs revendications, les manifestants ont exigé le départ de la mission de paix de l’ONU dont la présence ne contribue pas à la sécurité de leur pays.
Pour eux, la présence des casques bleus est un échec pour protection des civils dans une région qui a été en proie à des décennies de violence. Il faut dire que la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) est l’une des plus grandes opérations de maintien de la paix au monde. C’est aussi la mission la plus critiquée du fait de sa longévité et sa complicité dans la déstabilisation de la RDC.
La mission de l’ONU en RDC est accusée d’être inefficace, d’avoir appuyé et d’hébergé des rebelles et des terroristes, ainsi que d’être de connivence avec les ennemis de la RDC et du Rwanda, avec lesquels la RDC est en guerre.
C’est connu de tout le monde en Afrique. Les missions de maintien de paix de l’ONU ont causé beaucoup de dommages à presque tous les pays où elles se trouvent. C’est en République centrafricaine qu’on a commencé à parler des dérives de l’ONU pour la première fois.
A travers les forces armées centrafricaines (FACA), les Centrafricaines ont montré au monde entier qu’ils doivent lutter pour leurs droits contre l’ONU, afin d’obtenir la paix et la sécurité définitives.
