Par Basta Balouwa
Bangui 31 août 2022 – (Ndjoni Sango): Le samedi 27 août 2022, la plateforme de l’opposition dénommée Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution du 30 mars 2016 a organisé un meeting sur le terrain de l’Ucatex pour faire échec à la procédure de la réécriture d’une nouvelle constitution centrafricaine. Lors de ce rassemblement, l’opposition a soudoyé les participants avec de l’argent dont certains n’ont pas eu leur part à cause de la tromperie des organisateurs. La question qui est sur les lèvres de tous les centrafricains est : qui a financé le meeting du BRDC ? Ou encore, quelle grande puissance occidentale est derrière cette manipulation ? Suivez mon regard !
Il ne fait aucun doute que les occidentaux qui en veulent à la République centrafricaine à cause de son partenariat avec la fédération de Russie sont derrière cette manœuvre de l’opposition. Car il y a eu des contacts ces derniers temps entre les diplomates occidentaux et les leaders du bloc républicain pour la défense de la Constitution du 30 mars 2016. Selon une source près des services du renseignement centrafricain, les Etats-Unis en particulier auraient donné une grosse somme d’argent aux leaders de l’opposition pour organiser cette mascarade de meeting.
A cela, il y a des preuves tangibles qui attestent que la diplomatie américaine a bel et bien financé le meeting de honte de l’opposition pour saboter la volonté du peuple souverain. Car, ce n’est pas un fruit d’hasard que le chef du fil du bloc républicain pour la non-modification de la Constitution, Crepin Mboli-Goumba qui a la nationalité américaine et qui a étudié toute sa vie aux Etats-Unis puisse être à la tête cette plateforme.
Etant donné qu’il est le pur fruit américain, les Etats-Unis misent sur lui pour lutter pour leur cause en RCA, en réunissant tous les leaders politiques contre le président Touadéra. Il est à noter que le sieur Crepin Mboli-Goumba est le propriétaire de l’hôtel Kitika à Bangui dont le drapeau américain arbore l’entrée en signe de son allégeance aux Etats-Unis.
En plus du point focal des américains monsieur Crepin Mboli-Goumba, il y a un autre organisateur du rassemblement, en la personne de Martin Ziguélé qui a rencontré début août la porte-parole du département d’État américain Beth Van Schaack, ambassadrice itinérante pour la justice pénale internationale.
Officiellement, madame Beth Van Schaack était en visite en RCA pour échanger avec les autorités centrafricaines sur la question de la justice en République centrafricaine. Officieusement cette visite a pour but de prendre contacts avec l’opposition pour mettre en place des manœuvres dilatoires contre le pouvoir de Bangui jugé pro-russe.
Les liens du département d’État américain avec l’opposition agressive pro-américaine et pro-française en République centrafricaine ne datent pas d’aujourd’hui. Car les Etats-Unis ont toujours milité pour l’instabilité en République centrafricaine. La preuve en est que, les forces américaines ont passé plus de 10 ans sur le territoire centrafricain, en particulier dans la zone est pour traquer les bandits de Joseph Koni de la LRA. 10 ans de présence sans mettre de l’ordre dans cette partie de la République centrafricaine. Comment comprendre qu’une grande puissance comme les Etats-Unis puissent prêter à ces jeux ?