RCA : en manque de stratégie, l’opposition du BRDC s’en prend aux journalistes

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Les leaders d'opposition du BRDC

EDITORIAL

Par Basta BALOUWA

Bangui 31 août 2022 – (Ndjoni Sango) : Les apprentis politiques de l’opposition n’hésitent pas à déverser leur venin sur les journalistes chevronnés qui ont eu le courage de dénoncer les manœuvre déstabilisatrice de la RCA. Après les menaces, et des campagnes de haines et de dénigrements proférées à l’endroit du Directeur de publication du Journal Ndjoni Sango, Erick NGABA, c’est au tour des brillants journalistes centrafricains, Fridolin Ngoulou, responsable de Oubangui Média, et Pacôme Pabandji de Jeunes Afrique, de subir le même sort. Ces nombreuses attaques viennent de la part des leaders de la plateforme de l’opposition du Bloc républicain pour la défense de la constitution du 30 mars 2016 (BRDC), à travers leurs avatars et apprentis communicants.

Depuis un certain moment, des hommes de médias sont devenus les cibles de certains politicards qui n’ont pas une culture politique et démocratique. Lorsqu’un journaliste professionnel écrit un article de presse contraire à leurs pensées, ces hommes politiques utilisent tous les moyens sordides pour régler son compte.

C’est ainsi que depuis l’échec du meeting de honte de la plateforme de l’opposition du BRDC, le 28 août 2022 qui n’a malheureusement mobilisé que moins de 300 personnes, les leaders de cette plateforme ont lancé une campagne de haine et des manœuvres d’illettrisme et de méchanceté gratuite contre des journalistes notamment Fridolin Ngoulou et Pacôme Pabandji.

Depuis ce jour, leurs noms circulaient dans les plateformes WhatsApp et Facebook de l’opposition. Leurs détracteurs les affichent comme des « journalistes sous-marins » à la solde du régime de Touadera, et des gens qu’il faut dénigrer leur réputation.

Leur seul péché est d’avoir écrit leurs articles qui n’ont peut-être pas plu à ces politicards d’une certaine époque. Parler en bien de la RCA fait mal à ceux qui veulent toujours voir le pays sombrer dans le chao. De surcroît, communiquer sur les efforts du relèvement du pays, est pour ces politicards, pactiser avec le régime de Touadera.

Bref, la haine qui caractérise le comportement des leaders de l’opposition contre les journalistes démontre une bassesse inimaginable que le peuple centrafricain ne pourra tolérer. Ils prétendent briquer la magistrature suprême de l’Etat, mais avec quels journalistes et quelle presse ils vont gouverner. Comment ceux qui prétendent diriger le pays après le Président Faustin Archange Touadéra, peuvent se rabaisser à ce niveau? Comment vont-ils gérer le peuple demain ?

S’en prendre aux journalistes signifie que ces leaders de l’opposition qui n’ont aucune culture démocratique, décident de faire des journalistes leurs ennemis et opposants. A travers cette affaire, le peuple doit connaitre le vrai visage des hommes politiques qui pensent souvent donner de leçon de la démocratie, mais qui en réalité, n’acceptent pas des critiques. Face à ces agitations, les autorités du pays doivent protéger les journalistes dans l’exercice de leur métier.

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