Par Basta BALOUWA
Bangui 1er octobre 2022—(Ndjoni Sango): La question de la réécriture d’une nouvelle constitution de la République centrafricaine préoccupe aussi la population de l’arrière-pays. Après la population de Nana-Gribizi, vient le tour de la population de la ville de Moyenne Sido dans la préfecture de l’Ouham-Fafa de demander au président centrafricain de convoquer sans délai le referendum constitution pour le bien-être de son peuple.
Position exprimée par la population de la ville frontalière de la RCA avec le Tchad lors du passage du ministre de l’élevage et de la santé animale en mission de travail dans cette localité.
En effet, les habitants de la moyenne Sido, enfants, femmes, vieillards, hommes, soutiennent farouchement l’idée de la réécriture d’une nouvelle constitution centrafricaine qui prendra en compte les aspirations profondes du peuple.
Pour les populations de moyenne Sido, la modification ou la réécriture d’une nouvelle constitution permettra non seulement le développement de la République centrafricaine mais aussi et surtout à l’état d’être souverain et libre.
Selon Beya Joaquim, représentant de la jeunesse de moyenne Sido : « Nous, population de Sido, nous exigeons la convocation du referendum constitutionnel pour que le président Faustin Archange Touadéra puisse faire plus des années au pouvoir afin de sécuriser notre pays en particulier ville qui est la frontière avec le Tchad. Le changement de la constitution nous permettra d’être un état souverain et libre afin que nous travaillions pour le développement de notre pays. », a-t-il déclaré au nom de toutes les couches sociale de cette localité.
A cette occasion, la population de cette sous-préfecture demande au ministre de l’élevage et de la santé animale d’être leur porte-voix auprès du président de la République, Faustin Archange Touadéra : « Nous demandons au ministre de l’élevage et de la santé animal de transmettre fidèlement notre message au président de la République afin qu’il puisse convoquer le referendum constitutionnel. », a sollicité le représentant de la jeunesse Beya Joaquim.
Cette demande a été faite en présence de plusieurs députés de la nation parmi lesquels le député de Kabo 2 Ndolingar Hugues Abdias, de Batangafo1 Jean De Dieu Damarass-Damabgueré, de Kaga-Bandoro 3 Simon Dangavo ; Batangafo 2 Ducas née Tandoum Carmen; des Mbrès Thomas Rabé; de député suppléant de Kabo 1 et de la Représentante du médiateur de la République.