Par Prince Bouanga
Bangui 25 Octobre 2022—(Ndjoni Sango) : ils sont de plus en plus nombreux à s’intéresser au commerce ambulant ces jeunes qui sillonnent les artères de la cité capitale avec des friperies, des téléphones portables et bien d’autres produits. Interrogés, plusieurs d’entre eux affirment que c’est ce petit commerce qui leur permet de subvenir à leurs besoins quotidiens même s’ils ne sont qu’au service des grossistes à qui ils font des comptes chaque soir.
Ils sont jeunes filles et garçons vendeurs d’habits, de chaussures, de denrées alimentaires, de thé ou café avec un pousse-pousse, qui font le tour de la ville de Bangui ce jour sous un soleil de plomb qui frappe au crane avec des charges allant jusqu’à 20kgs sur le dos ou la tête.
Quoi de plus noble que de chercher honnêtement son pain quotidien et ce même à prix de souffrance et de grands sacrifices. C’est ce qu’ont compris bon nombre de jeunes désœuvrés à Bangui.
Téléphones portables, habits et chaussures, denrées alimentaires et produits cosmétiques constituent le menu de leur charge. Les bars, restaurants et les centres administratifs sont leurs lieux de prédilections. Une fois devant un potentiel client, c’est avec un langage soigné et préparé qu’il aborde celui-ci, lui vantant les bienfaits de leurs produits en vente.
« Les produits que nous vendons pour la plupart ne sont pas à nous, ils appartiennent à des grossistes qui nous les remettent chaque matin pour que nous fassions le tour de Bangui à la recherche de la clientèle. Un petit pourcentage nous revient sur chaque produit que nous arrivons à écouler et c’est cet qui me permet de subvenir à mes besoins quotidiens » a confié Junior un vendeur ambulant de friperie que nous avons rencontré.
Pour d’autre cas, ce sont de petites entreprises qui recrutent ces jeunes et les forment aux techniques de marketing avant de leur envoyer pour la vente des produits. Il est souhaitable que ce secteur si insignifiant soit-il puisse faire l’objet d’attention des personnes de bonnes volontés et surtout des grossistes qui doivent bien rémunérer ces jeunes pour leur permettre de vivre décemment.