Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui, 26 octobre 2022—(Ndjoni Sango): Le lancement des activités du Centre de Formation Technique Armand Touaboy situé dans Bimbo, a permis à l’artiste rappeur et chanteur Beachman de conscientiser les autorités centrafricaines à plus de responsabilités. Cet appel lancé par cet artiste consiste à réveiller les hauts dirigeants à booster davantage le secteur de l’entreprenariat avec la création de l’emploi en dehors de leurs occupations politiques.
De son vrai nom, Habib Maiguélé, du sobriquet Beachman, président de la fondation Handicapable, est un artiste rappeur, chanteur qui a surmonté les différents obstacles afin d’être un témoignage dans le milieu jeune. Cet artiste très apprécié par ces fanatiques pour ses différentes prestations dans les invitations artistiques et musicales est l’une des invités lors de la cérémonie officielle du lancement des activités dudit centre.
Ce message lancé à l’endroit des hauts dirigeants Centrafricains et certains partenaires financiers au développement, consiste à œuvrer dans la création d’emploi à travers l’entreprenariat au milieu jeune au lieu d’armer les groupes rebelles, ou encore à nourrir l’idée de déstabiliser la République centrafricaine. C’est dans cet état d’esprit que l’artiste musicien rappeur Beachman, qui a déjà fait ses preuves a exhorté ses hommes politiques à prendre conscience de l’avenir de ce pays.
Cet appel fait suite à un constat réalisé dans les classes politiques centrafricaines. Ses autorités et certains bailleurs, sont beaucoup plus intéressés par l’envie politique en injectant de fonds dans les œuvres politiques que celle de créer l’emploi afin de diminuer le taux du chômage.
« C’est un message capital qui interpelle les dirigeants, les compatriotes, les entrepreneurs, les faiseurs politiques afin de mettre l’accent sur la formation. Le savoir est une arme, plus on forme un citoyen plus on sauve une famille. Je vois en Centrafrique, beaucoup de gens qui sont des millionnaires et milliardaires mais leur préoccupation est beaucoup plus axée sur la politique. Et aujourd’hui, on voit un jeune Centrafricain avec son petit moyen qui se souci des jeunes en ouvrant ce centre de formation qui va former les nationaux et mêmes les étrangers. Ceci va permettre à éradiquer le banditisme, la délinquance c’est un et acte salutaire», a souligné Habib Maiguélé, surnommé Beachman président de la fondation handicapable.
Il a par ailleurs rappelé les avancées considérables et les perspectives d’avenir de sa fondation handicapable internationale.
« La fondation handicapable internationale continue de faire son petit bonhomme de chemin. Plus on n’a des partenaires, plus on aide aussi les gens. J’investis 30% de mes revenus dans cette fondation question de venir en aide à d’autres personnes. Nous sommes en train de nous battre pour avoir un siège afin d’aider les handicapables qui ont de la potentialité, des talents et qui n’ont pas un terrain d’expression. D’ici peu, il y’aura la deuxième édition du festival handicapable qui va bien se passer. Notre porte est ouverte à tous ceux qui veulent nous aider », a-t-il lancé.
Pour joindre l’utile à l’agréable, il est préférable que les autorités centrafricaines appuient les artistes afin qu’ils puissent vivre de leurs arts.