Par Prince Bouanga
Bangui 7 Novembre 2022-(Ndjoni sango) : le centre de santé de la ville de Bobangui dans la Lobaye éprouve d’énormes difficultés quant à son bon fonctionnement. De l’absence d’un personnel qualifié au manque de produits pharmaceutiques, ce service social de base qui s’occupe du soin de plus de 2000 âmes qui vivent dans la localité est dans une situation de délabrement avancée qui a fait réagir les habitants de la ville qui appellent les autorités sanitaire du pays à l’aide.
Garantir des soins de qualité et veiller à la bonne marche des structures sanitaires dans le pays ne seraient que de vœux pieux pour nos autorités. En effet, seule une population en bonne santé peut être à mesure de contribuer efficacement au relèvement du pays. « Un corps sain dans un esprit sain » est gage de performance dans l’exercice des activités quotidiennes des citoyens pouvant garantir le développement.
Si des efforts sont consentis pour améliorer les prestations dans les structures sanitaires du pays, cela doit s’accompagner d’un suivi régulier et d’une inspection périodique de la part du ministère en charge de la santé publique. Aujourd’hui, le centre de santé de Bobangui est dans un état de dégradation avancé avec des toitures qui coulent, il y’a un manque cruel de personnels qualifiés et de lits pour hospitalisation, sa pharmacie est aussi presque vide.
Pour un habitant de Bobangui : « cela fait longtemps que le poste de santé de Bobangui est aux oubliettes et n’a pas fait l’objet de réhabilitation. Les médicaments que remet le Chef de l’Etat les 29 Mars lors de la commémoration du décès du Président Boganda sont détournés et il n’y a que deux personnels pour s’occuper d’un grand nombre de résidents de Bobangui. Nous demandons aux autorités de veiller à réhabiliter notre poste de santé et de le doter en médicaments et personnels qualifiés »
Même si ça peut paraitre anecdotique de rappeler que Bobangui est la ville natale du Président Fondateur de la République, le centre de santé de cette ville qui peine à fournir des services décents de santé à la population doit attirer l’attention des autorités en charge de la santé des centrafricains.
