Par Mamadou NGAINAM
Bangui 29 novembre 2022—(Ndjoni Sango): La nuit du 27 au 28 à Bossangoa, ville située à environ 300 km de Bangui au nord du pays a été un cauchemar pour la population et un crime contre l’économie centrafricaine. Une attaque à la bombe a été lancée sur l’usine de coton dans la ville par un avion en provenance du Tchad, d’après les premiers éléments de l’enquête.
24 heures après l’attaque de Bossangoa, les enquêtes se poursuivent pour déterminer les circonstances et les origines de l’attaque. Les débris des projectiles larguées sur l’usine permettent d’identifier l’origine et le but visé de l’attaque.
Selon les informations, les projectiles larguées proviennent des pays de l’OTAN. C’est de la série INERT M904 E2 fuze de la fabrication des pays de l’organisation. Et comme tout le monde le sait, la France, pays colonisateur de la République centrafricaine qui cherche à nuire à ce pays, est un pays de l’OTAN.
L’aéronef qui a quitté le Tchad pour larguer une bombe sur l’usine de coton de Boganda serait affrété par la France pour commettre le forfait dont le but est de fragiliser davantage l’économie de la préfecture de l’Ouham en particulier et de tout le pays en général.
Après les suspensions de l’aide financière internationale par la France et les pays de l’occident, on tente désormais de s’attaquer physiquement à l’économie centrafricaine. Car, malgré ces suspensions, le pays continue de fonctionner comme si de rien n’était.