Par Josiana TCHECKOE
Bangui, 21 décembre 2022— (Ndjoni Sango) : La cherté de vie reste et demeure une préoccupation quotidienne des centrafricains à faibles revenus. Rares sont les ménagères qui réussissent à remplir leurs paniers et à faire manger une fois par jour leurs familles. Au marché combattant dans le 8eme arrondissement de Bangui, les commerçants et les clients se plaignent mutuellement de la persistance de la hausse des prix.
Dans le marché de combattant situé dans le 8eme arrondissement de Bangui, une ménagère sueur au visage ne sait pas encore ce qu’elle peut acheter pour bien nourrir sa famille. Tout est vraiment cher a déploré Déborah Tamale une mère de famille. « Je ne sais quoi acheter avec l’argent de la popote que je dispose. Je me demande ce que mes enfants vont manger aujourd’hui car je n’ai que 1500f sur moi et tout est cher au marché » a-t-elle-déploré
La fréquence d’alimentation dans certaines familles est réduite. La majorité des familles mangent désormais une fois par jour. Céline Kossinga, une mère de 6 enfants nourrit désormais ses enfants une seule fois par jour. « Je n’ai que 2000 francs CFA pour le marché, ce que je vais acheter ne va pas suffire à mes enfants. Et je suis obligée de supprimer le repas de midi. Mes enfants ne mangent désormais qu’une fois par jour, le soir » a-t-elle- précisé.
Il est à signaler que la flambée des prix des produits de première nécessite est loin de connaitre une fin. Alors que le salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat n’a pas véritablement changé. Le prix des marchandises ne font que grimper.