Par Marly Pala
Bangui 6 février 2023—(Ndjoni Sango) : L’étalage des marchandises aux bords des routes, le stationnement anarchique des véhicules et le dépotage d’ordures sur les places publiques, sont les caractères adoptés par bon nombre de Centrafricains en ces temps-ci. Alors que ces pratiques inciviques impactent sur le reflet de la République centrafricaine vis-à-vis des expatriés. Quel mécanisme peut-on mettre en place pour éduquer la population ?
Le non-respect du code de civilisation, la destruction des choses publiques, deviennent une identité remarquable pour beaucoup des centrafricains. Cela se confirme au quotidien par des actes que chacun essaie de poser.
On cite à cet effet, les cas de ceux qui se cherchent à travers diverses petites activités génératrices de revenus, à savoir les commerçants, les conducteurs et ceux qui s’activent au quotidien.
Une situation constatée et déplorée par Arthur Masséngué, un particulier : « Nous assistons de nos jours à un phénomène d’incivisme à l’état avancé et le non-respect de la chose publique. Alors que nous vivons dans un Etat souverain où le respect des principes fondamentaux et celui choses publiques est primordial. Mais on se rend compte que le citoyen lambda piétine ces règles et agit comme bon lui semble. C’est le cas des stationnements des véhicules sur les avenues, le dépôt d’ordures sur les places publiques ou encore l’étalage des marchandises sur les routes. Donc il faut que les autorités du pays puissent mettre en place des mécanismes de recyclage pour pouvoir rappeler les centrafricains malintentionnés à l’ordre », a-t-il souhaité.
Le Centrafrique est un Etat souverain où le respect des principes fondamentaux doit être suivi, voire imposé aux hors la loi, s’il le faut afin l’autorité de l’Etat soit restaurée. Car, on se rend vraiment compte que le taux d’incivisme a considérablement depuis quelques temps tant dans la capitale que dans les villes intérieures du pays.