Par Erick NGABA
Bangui 9 février 2023—(Ndjoni Sango) : Dans une interview exclusive accordée à Ndjoni Sango, la ministre centrafricaine des affaires étrangères, Sylvie Baïpo Témon, a évoqué les démarches entreprises auprès des autorités ghanéennes relatives à l’arrestation des ressortissants centrafricains au Ghana, fin janvier 2023, pour une affaire avec le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Elle rassure sur les avancées enregistrées afin de pouvoir décompter diplomatiquement cette affaire qui est pendante devant la justice ghanéenne.
« Oui, effectivement, il y a eu ce triste évènement de nos ressortissants au Ghana qui sont tombés dans un réseau et ont eu à faire des choses qui ne sont pas justes. Ils ont été pris la main dans le sac. Nous avons aussitôt intervenu pour écrire au ministère des affaires étrangères, aux autorités ghanéennes pour montrer que nous suivons la situation de près » a expliqué la cheffe de la diplomatie centrafricaine.
Ils sont 21 Centrafricains qui ont été arrêtés et placés en garde à vue le 25 janvier dernier au Ghana. Ils sont suspectés d’avoir intégré un réseau frauduleux pour se faire passer pour des réfugiés dans ce pays anglophone de l’Afrique de l’ouest, afin de pouvoir bénéficier des avantages dédiés aux réfugiés.
Malheureusement, cette idée a mal tournée. Et aujourd’hui, ils se retrouvent dans de mauvais draps. Cela emmène les autorités centrafricaines à s’engager dans une démarche diplomatique afin de parvenir à une solution diplomatique.
« Nous avons notre consulte honoraire sur place qui négocie fortement et en contact avec nous, qu’on puisse appuyer sur les avancées. Cela a permis quand même de tasser la situation, mais un délit a été fait. Donc, il faut que les investigations soient faites, ne se reste qu’aussi nos jeunes puissent tirer leçon de cela », ajoute Sylvie Baïpo-Témon.
A Bangui, les parents de ces jeunes arrêtés s’inquiètent de la situation. La semaine dernière, ils se sont constitués en collectif pour plaider le sort de leurs enfants auprès du ministère centrafricain des affaires échanges où ils ont reçu l’assurance de la cheffe de la diplomatie centrafricaine sur les démarches enclenchées par le gouvernement pour tasser la situation.
« J’ai reçu un collectif de parents soucieux, et réalisent que les enfants sont allés un peu trop loin, ils sont dans une situation difficile. Ils ont été arrêtés face à ce délit. Mais les échanges avec les autorités ghanéennes sont satisfaisants, parce qu’elles se sont engagées à traiter le dossier dans une certaine mesure dans le cadre de relation que nous pouvons avoir entre nos deux pays. Elles nous ont fait comprendre qu’elles ont quand même un message fort à passer, parce qu’il y a un délit. Il y a une plainte qui est là, et elles ont le devoir de répondre à celui qui a porté plainte », a-t-elle rassuré.
Sylvie Baïpo Témon d’ajouter : « C’est une négociation pour voir comment tasser la colère de la victime de tous ces faits afin d’arrivée à une solution heureuse. Nous sommes encore dans les discutions. Le directeur des centrafricains de l’étranger est en étroite collaboration et en contact régulier avec le Ghana. Les dernières informations qui m’ont été communiquée permettent de réagir en fonction de certaines urgences ».
Par-dessus tout, les deux autorités centrafricaines et ghanéennes poursuivent les pourparlers sur le dossier afin d’arriver à une fin qui préserve les parfaites relations existantes entre les deux pays.
C’est pourquoi, la ministre centrafricaine des affaires étrangères, Sylvie Baïpo Témon, a estimé que les sanctions qui doivent être prises soient prises dans une certaine mesure pour que cela ne se répète plus. Car, d’après elle, l’enjeu n’est pas de tolérer le délit commis, mais de comprendre que les suspects dans cette affaire ont été manipulés.
« Il y a un accord de principe qui a été donné. C’est avec le temps que nous arrivons à apaiser cela. Nous ne pouvons pas nous positionner, parce qu’il y a un délit. Nous comprenons cela, et nous faisons en sorte que l’aspect humain soit préservé, qu’il n’y ait pas non plus d’abus dans les sanctions et dans le traitement. Notre consulte qui suit le dossier nous rend compte », a-t-elle conclu.
Je suis Centrafricain résident au Ghana et ensemble avec certains compatriotes et parents aidants nos frères et sœurs dans ce problème ici. Mais le pays n’a point réagi jusqu’à lors et même LE MOTIF DE LEUR ARRESTATION ET VOTRE DÉCLARATION ICI NE CONCORDENT PAS. Donc évitons de passer de fausses informations.
J’ignore d’où vous détenez vos sources mais avant toute chose il faut essayer de vérifier les sources données avant de les mettre sur les réseaux sociaux
Bonjour Monsieur Brunel,
Comme vous le constatez dans notre acrticle, on fait que relater ce que le ministre des Affaires etrangères dit. Rien n’a été inventé dans notre texte.
Merci pour votre compréhension. On reste dispo, si vous avez des infos importantes à nous communiquer.
Merci !