Par Basta Balouwa
Bangui 7 mars 2023 – (Ndjoni Sango): Alors qu’il y a des concertations sociales sur certains points que le syndicat des enseignants du fondamental 1 et 2 ont mis sur la table du gouvernement, ceux-ci optent désormais pour la barbarie et des actes de violence sur les élèves et les enseignants des établissements scolaires en Centrafrique. Ce qui prouve à suffisance que la grève des enseignants est devenu politique et à besoin très rapidement des solutions politiques.
En effet, dans une notification de grève, la plateforme des enseignants du fondamental 1 et 2 et de l’enseignement technique ont annoncé une grève de 21 jours qui débute du mardi 7 mars au mardi 28 mars 2023 alors que le gouvernement a montré à plusieurs reprise sa bonne volonté en prenant des engagements.
Au lieu que ça soit une grève pacifique, les enseignants optent désormais pour la violence sur les innocents élèves des établissements publics et privés. Ainsi, dans la journée du mardi 7 mars, plusieurs cas de violences aveugles perpétrées par la plateforme des enseignants du fondamental 1 et 2, ont été signalées dans la capitale Bangui et ses environs.
Selon les constats, les enseignants ont pris d’assaut plusieurs établissements à l’instar des écoles catholiques associées de Centrafrique (ECAC) et bien d’autres écoles. Ces enseignants grévistes appuyés par des petits délinquants ont lapidés à l’aide des cailloux les élèves de ces établissements.
C’est ce qui a été condamné par plusieurs parents d’élèves qui dénoncent la récupération politique de cette grève par les ennemis de la paix qui veulent instaurer une crise sociale en RCA.
« Je condamne fermement le vandalisme des quelques établissements d’enseignements privés ainsi que les menaces proférées à l’encontre des élèves et du personnel pédagogique par des personnes assimilées aux grévistes du fondamental 1 et 2 dans le 8ème arrondissement de Bangui. Cette attitude rétrograde met à mal les nobles revendications des enseignants de nos écoles et lycées pour lesquelles le Gouvernement explore présentement les pistes de solution. Les récidivistes qui s’en prennent aux infrastructures privés sont susceptibles d’être poursuivis conformément aux dispositions pénales en vigueur. », a déclaré un parent d’élève sur les réseaux sociaux.
Notons que le bilan provisoire de cette situation fait état de plusieurs enfants disparus et d’autres blessés. Devant cette situation, le gouvernement et les parents d’élèves doivent poursuivre la plateforme des enseignants du fondamental 1 et 2 pour violation de la convention de l’Organisation Internationale des Travailleurs relative à la grève et pour violence sur les élèves mineurs qui ont été blessés par les cailloux lancés par la bande des enseignants.
