Par Marly Pala
Bangui 8 mars 2023—(Ndjoni Sango) : La journée internationale des droits de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année. Pour cette occasion, l’Association des Jeunes Défenseurs de l’Education des Filles de Centrafrique (AJDEFCA), en collaboration avec Femmes sans frontières, a organisé une conférence-débat sur le thème « Le changement de mentalité, l’acteur clé de l’épanouissement de la femme », réunissant plusieurs femmes et filles dans la salle de conférence du complexe sportif 20.000 places à Bangui.
La journée internationale des droits de la femme a été décrétée dans l’objectif de permettre aux femmes de revendiquer leurs droits dans plusieurs domaines. A cet effet, de nombreuses activités ont été initiées avec des différents thèmes à travers le monde.
La République centrafricaine elle aussi, n’est pas restée en marge de cette journée avec des séries d’activités et des conférences-débats. C’est dans cette optique que l’Association des Jeunes Défenseurs de l’Education des Filles de Centrafrique (AJDEFCA) assistée de l’association Femmes sans frontières a organisé une conférence-débat, réunissant plusieurs femmes et filles autour du thème « Le changement de mentalité, l’acteur clé de l’épanouissement de la femme ».
A en croire Sandrine Beyina, présidente de l’AJDEFCA, l’objectif de cette assise est de sensibiliser les femmes pour les pousser à s’épanouir afin de contribuer au développement du pays : « Pour le développement de notre pays, nous devons avoir beaucoup de femmes épanouies et pour y arriver, il faut qu’il y ait un véritable changement de mentalité. C’est pourquoi nous avons mis l’accent sur ce thème afin de motiver plusieurs filles et de les conscientiser. Nous avons un calendrier annuel dans lequel, nous prévoyons faire le tour des préfectures de la République centrafricaine afin de toucher aussi les femmes et filles qui se trouvent dans les villes intérieures du pays. Et nous mettrons en place, des stratégies afin de faciliter l’intégration des filles dans la vie active, mais cela dépend d’un véritable changement de mentalité et de prise de conscience de la part des filles et femmes », a-t-elle défendu.
Cette rencontre d’échanges vient conscientiser les jeunes filles centrafricaines, car, beaucoup d’entre elles se sont lancées dans des pratiques néfastes qui ternissent parfois le nom de la plupart des filles tant dans le pays que sur l’échelle mondiale.