Par Prince Bouanga
Bangui 9 mars 2023-(Ndjoni Sango) : Si certaines femmes ont profité de la journée du 8 mars consacrée à leurs droits pour porter des réflexions sur leurs rôles et apports qu’elles pourraient apporter pour le développement de la RCA, c’est à la beuverie et à la jouissance excessive que se sont livrées d’autres, conduisant à des dérapages qui n’honorent pas la femme centrafricaine.
Si la journée du 8 mars a pu être consacrée pour les droits de la femme, toute femme consciente qu’elle soit doit savoir que c’est par la lutte de certaines femmes à une certaine époque que cette journée a été obtenue. Ainsi, détourner le but d’une journée noble à des fins de jouissance ou d’excès inutiles serait une insulte à la mémoire de celles qui ont combattu avec hargne pour obtenir les droits qu’ont les femmes aujourd’hui.
Comme il est devenu une coutume pour certaines femmes centrafricaines qui n’ont pas réellement compris le sens du 8 mars, celles-ci se sont livrées à des excès à outrance qui ont même parfois crée des ennuis au sein de certains ménages. Il suffisait de faire un tour dans la ville de Bangui hier pour constater que les débits de boisson et les bars étaient remplis de femmes se livrant à l’alcool et qui rentrent tard à la maison.
A cela s’est ajouté le problème du pagne qui a brisé des couples. Bien qu’il ne soit pas mauvais de profiter de ce jour pour se distraire, l’on est tenté de croire que le 8 n’est pas bien compris de certaines de nos compatriotes qui doivent être bien éclairées sur la journée internationale des droits de la femme.