La Russie ouvre une enquête pénale contre le procureur et les juges de la CPI

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Par Basta Balouwa

Bangui, 22 mars 2023 – (Ndjoni Sango) : Le 17 mars 2023, la Cour Pénal Internationale à la solde des occidentaux a émis un mandat d’arrêt contre le président Russe Vladimir Poutine pour des crimes de guerre suite à l’opération spéciale de dénazification de l’ukraine. La réponse de Moscou n’a pas tardé car le comité d’enquête de Russie a ouvert une enquête pénale contre le procureur de la cour pénale internationale Karim Ahmad Khan, et des juges de la Cour pénale internationale, Tomoko Akane, Rosario Salvatore Aitala et Sergio Gerardo Ugalde Godinez.

En effet, le 22 février 2023, dans le cadre de l’enquête pénale, le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Ahmad Khan, a adressé une demande à la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale pour obtenir un mandat d’arrêt contre des citoyens de la Fédération de Russie.

Ainsi, sur la base de cette demande, les juges susmentionnés de la Cour pénale internationale ont rendu des décisions illégales ordonnant l’arrestation du Président de la Fédération de Russie et de la Commissaire aux droits de l’enfant auprès du Président de la Fédération de Russie.

Pour les autorités judiciaires russes, la démarche de la CPI est illégale car il n’y a aucune raison de tenir ces personnes responsables sur le plan pénal.

C’est pourquoi, pour la fédération de Russie, les agitations et les manœuvres dilatoires du procureur de la Cour Pénal Internationale constituent de crime selon le code pénal de la fédération de Russie en son article 299 paragraphe 2, de l’article 30 paragraphe 1 et de l’article 360 paragraphe 2 qui stipule que :

« La poursuite pénale d’une personne manifestement innocente, combinée avec une accusation illégale de cette personne pour avoir commis un crime grave ou très grave, ainsi que la préparation d’une attaque contre un représentant d’un État étranger bénéficiant d’une protection internationale, dans le but de compliquer les relations internationales. »

Autrement dit, conformément à la Convention pour la prévention et la répression des crimes contre les personnes bénéficiant d’une protection internationale du 14 décembre 1973, les chefs d’État bénéficient d’une immunité absolue de juridiction des États étrangers. Donc le mandat d’arrêt contre le président russe est illégal.

C’est dans cet ordre que la fédération de Russie a décidé d’ouvrir une enquête pénale à l’encontre du procureur et des juges de la Cour pénale internationale qui veulent politiser cette cour au profit des occidentaux.

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