Par Prince Bouanga
Bangui 13 avril 2023 – (Ndjoni Sango) : La prostitution et l’homosexualité ont pris une ampleur inquiétante ces derniers temps dans notre pays. Dans les bars, les restaurants et les motels, des jeunes filles et garçons le plus souvent en proie à la pauvreté se livrent au plus vieux métier du monde, un phénomène en vogue qui est susceptible de compromettre l’avenir de la jeunesse centrafricaine.
Le manque de repères et le vide axiologique qui caractérisent la société contemporaine ont engendré des crises identitaires avec de graves conséquences sur le plan moral et éthique. Si sous d’autres cieux, certaines valeurs sont promues au nom de la liberté, en Centrafrique, c’est la pauvreté qui pousse nombre de personnes à la prostitution et dans les relations contre natures selon des témoignages recueillis.
Un tour au rond-point dit « Tiringoulou », au bar « Cité de la joie », bar « Mbiyé » et bien d’autres endroits de la capitale, des jeunes filles et parfois des mineurs consentent à des relations sexuelles contre une rémunération. La prostitution est devenue un moyen de se faire de l’argent par le jeu de « je me courbe et l’autre dit, tu te courbes ».
L’homosexualité qui se répand aussi en milieu jeune est aussi la conséquence de la précarité que vivent certains individus. Les pressions et le lobbying que font les associations qui font la promotion de l’homosexualité se servent d’indigence de nos concitoyens pour chercher à légaliser cette pratique. Pour quelques billets en effet, des hommes baisent leurs culottes et des femmes se livrent au lesbianisme.
Il est important de rappeler qu’en tant que société, nos us et coutumes nous imposent des valeurs à respecter et à défendre. On ne devrait pas laisser des pesanteurs sociales venues d’ailleurs nous envahir, la prostitution et l’homosexualité sont d’ailleurs proscrites par le code pénal centrafricain. Toutes les personnes qui se livrent à ces pratiques doivent savoir qu’elles sont passibles de poursuites judiciaires.