Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bria 23 avril 2023–(Ndjoni Sango): le ministre de L’Elevage et de la santé animale Hassane Bouba Ali à la tête d’une délégation gouvernementale et parlementaire poursuit la sensibilisation sur la transhumance apaisée dans la ville de Bria er ses environs. Le samedi 22 avril 2023 à Gobolo, un quartier à majorité peule, la délégation a sensibilisé les habitants sur une transhumance apaisée et sans armes.
La résolution des conflits intercommunautaires liés à la transhumance fait partie des feuilles de route du ministre de l’élevage et de la santé animale. C’est dans ce contexte que le ministre résidant accompagné de certains membres du gouvernement, a effectué ce déplacement permettant aux comités de gestion des conflits intercommunautaires dans la ville de Bria pour une transhumance apaisée et sans armes. Cette mission principale consiste à trouver un terrain d’entente entre les éleveurs peuls et les agriculteurs.
Au cours de cette rencontre, plusieurs représentants des entités communautaires se sont prononcés en évoquant les causes de ce conflit intercommunautaire entre les éleveurs peuls et les agriculteurs.
Ces représentants ont toutefois proposé des pistes de solution pour palier à ce souci afin que ces deux communautés puissent vivre ensemble dans la paix et la cohésion sociale à Bria.
« Les deux communautés vivent en paix. Le souci apparaît lors des transhumances. Pour ce faire j’exhorte nos autorités ici présentes à séparer les zones d’élevages pour éviter des nouveaux conflit », a proposé Jacques Wango, représentant des agriculteurs à Bria.
« Nous sommes tous égaux ce qui veut dire qu’il n’y a pas de discrimination entre les éleveurs et les agriculteurs. Il y’a des forces de l’ordre ici si un bœuf saccage le champ d’un agriculteur, la meilleure solution c’est d’informer ces autorités au lieu d’agir violemment. C’est ce qui est aussi à la cause de ces conflits liés à la transhumance dans cette localité », a fait savoir Daouda Bi Tibati, chargé des relations avec les peuls à Bria.
D’après les témoignages, il y’a eu 164 cas des conflits intercommunautaires liés à la transhumance dans la ville de Bria. 64 cas ont été résolus dans l’entente de la cohésion sociale et les 100 cas ont été résolus par les forces de l’ordre présentes à Bria.
