Par Marly Pala
Bangui 31 mai 2023—(Ndjoni Sango) : La première session ordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année 2023 qui s’est ouverte le 1er mars dernier, a pris fin le mardi 30 mai à Bangui, avec quelques adoptions des projets de loi. La cérémonie de clôture a eu lieu le à l’hémicycle de l’Assemblée nationale en présence de plusieurs personnalités gouvernementales, diplomatiques et des députés.
Comme à la tradition, chaque année pour l’Assemblée nationale est caractérisée par la tenue de deux sessions ordinaires, l’une en début d’année et la seconde, vers la fin. Ce qui a pour but de permettre aux parlementaires de siéger sur les questions importantes qui contribuent à l’élaboration des plans d’action de relèvement du pays.
C’est dans cet ordre d’idées que la première session ordinaire de l’Assemblée nationale pour cette année, s’est ouverte le 1er mars et close le 30 mai avec l’adoption de certains projets de loi par les députés et l’interpellation de certains membres du gouvernement sur les questions cruciales de l’heure dans le pays.
A en croire Simplice Mathieu Sarandji, Président de l’Assemblée nationale, cette première session se déroule dans un contexte particulièrement difficile, mais cela n’empêche pas les élus de la nation à travailler.
«La session qui s’achève, s’est déroulée dans un contexte particulièrement difficile allant pour les élus de la nation et pour les administrations. Les perturbations causées par la pandémie à COVID-19, les effets et conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ont fragilisé les économies des pays du monde. C’est malheureusement dans ce contexte que les appuis budgétaires de la RCA ont été suspendus par ces partenaires techniques et financiers. Pour ce faire, le tableau devient aujourd’hui de plus en plus préoccupant car, la recrudescence des violences a refait surface. A cela, j’appelle l’attention du gouvernement sur tout ce qui se passe tant dans les villes intérieures du pays et dans la capitale. Ce qui provoque le déplacement massif des populations, ajoutons à cela, la hausse des produits d’hydrocarbures qui impactent sur le quotidien des centrafricains, favorisant l’augmentation du prix des denrées alimentaires. D’où l’importance de trouver des palliatifs à cela », a-t-il signifié.
Il convient de rappeler que cette première session parlementaire de l’année en cours a été caractérisée par l’interpellation de certains membres du gouvernement sur les préoccupations de l’heure et l’adoption de certains projets de loi parmi lesquels, la loi portant organisation et fonctionnement de la police, la loi sur la répression de la corruption et toutes ses formes et celle qui régit la tokenisation des ressources naturelles et foncières de la République centrafricaine.
