Par Mamadou NGAINAM
Bangui 23 juin 2023—(Ndjoni Sango) : L’appel des leaders d’opposition à boycotter le référendum constitutionnel est une preuve irréfutable que ces homme politiques véreux ont décidé de nuire au à la stabilité du pays. Cette classe politique a plusieurs fois échoué dans ces manœuvres machiavéliques.
Les réactions des leaders d’opposition n’ont pas tardé à se faire entendre. Des voix se sont levées par ces hommes politiques pour mettre en péril le processus électoral réclamé par le peuple souverain au président Touadera visant à organiser le référendum constitutionnel dans l’optique de se doter d’une nouvelle loi mère qui cadre aux réalités de l’heure.
Selon un citoyen lambda, la réaction des opposants contre le processus électoral n’est pas une surprise.
« L’appelle sans importance de l’ancien président de la transition Ferdinand Nguendet, qui a rejoint le clan des ennemis de la paix et les diverses déclarations des autres opposants comme Nicolas Tiangaye et autres sont considérées comme une lettre morte pour les Centrafricains. Ces hommes politiques n’ont rien apporté à ce peuple si ce n’est pas la guerre et aussi de lutter tous les jours contre sa volonté. Ils ont toujours échoué et ce n’est pas aujourd’hui qu’ils réussiront », a dénoncé un habitant de PK5 qui requiert l’anonymat.
Pour un habitant de Boeing, le référendum constitutionnel ne devrait souffrir d’aucune entorse
« Pour ma part, je pense que l’opposition ne devrait pas créer une entorse au référendum constitutionnel fixé le 31 juillet 2023. Ce processus électoral ne devrait pas être un sujet de débat entre nos hommes politiques car, c’est le peuple même qui a demandé et ce même peuple est le garant de cette constitution. Alors si c’est cette nouvelle constitution qui doit nous conduire à bon port il serait souhaitable que ces leaders politiques puissent faire preuve d’humanisme et de patriotisme au lieu de créer des tensions qui pourraient être fatales pour le peuple Centrafricain »,a conseillé Emile, un habitant de Bimbo3.
Si aujourd’hui, le peuple Centrafricain réclame une nouvelle constitution c’est dû à la caducité de la constitution actuelle du 30 mars 2016. Ce peuple est au-dessus de la constitution et qui à elle de faire des réformes constitutionnelles pour avoir une loi mère qui reflète au contexte actuel.