Par Marly Pala
Bangui 25 juillet 2023—(Ndjoni Sango): Afin de favoriser l’accès à l’éducation de proximité aux enfants de la sous-préfecture de Batalimo, l’ONG nationale CIAF/Centrafrique appuie un établissement scolaire primaire dénommé école communautaire ère nouvelle par des moyens matériels et financiers en vue de faciliter le raccourci pour les enfants des villages environnants.
L’éducation est le socle de développement d’un pays ; surtout un pays post-conflit comme la République centrafricaine qui a connu des crises sécuritaires à répétition dans lesquelles, la quasi-totalité des institutions ont été fragilisées et le système éducatif avait perdu de pédales.
Malgré le retour progressif de l’autorité de l’Etat et le déploiement des ressources humaines pour garantir l’éducation des enfants dans les villes intérieures de la République centrafricaine, certaines villes éloignées de la capitale restent encore dépourvues d’établissements scolaires.
Ainsi, pour faciliter l’accès à l’éducation des enfants dès leurs bas âges, certaines organisations viennent en appui aux établissements scolaires primaires dans l’arrière-pays.
C’est dans cet optique que l’ONG nationale CIAF/Centrafrique qui travaille auprès des victimes de conflits en Centrafrique appuie l’école communautaire Nouvelle ère de Batalimo.
Selon Privat Martial Ndolowa, directeur de ladite école, cet appui est vraiment capital pour des enfants qui parcourent des kilomètres de distance pour pouvoir arriver à l’école.
« L’appui que l’ONG CIAF/Centrafrique nous a apporté est très important. Car, cela diminue la peine de plusieurs enfants de Batalimo et des villages environnants. Puisque cela fait des années, la plupart de nos enfants parcourent des dizaines de kilomètres pour aller à l’école et ils traversent des forêts, ce qui est un danger pour leur sécurité. Mais cet appui est d’une grande importance et va permettre le raccourci à nos enfants, mais aussi de leur pousser à bien assimiler les leçons, car parcourir des kilomètres chaque jour avec la fatigue et la faim, l’enfant ne parviendra jamais à maîtriser ce qu’on lui transmet », a-t-il affirmé.
Cet appui a permis à plusieurs élèves qui avaient abandonné le chemin de l’école à cause de la distance pour se réfugier dans les travaux champêtres, de regagner les salles de classe dans l’espoir de devenir un responsable à l’avenir. Mais le grand problème, reste les établissements secondaires.