Par Juste MBANGO
Bangui 3 octobre 2023—(Ndjoni Sango) : L’opposition radicale en Centrafrique ne sait aujourd’hui à quel saint se vouer après l’échec de boycott du référendum constitutionnel ouvrant la voie à une nouvelle République centrafricaine. La semaine dernière à Paris en France, les principaux leaders de l’opposition radicale en Centrafrique tentent de manœuvrer dans une démarche dont les conséquences pourraient engendrer une autre crise dans ce pays de l’Afrique centrale qui se relève des cendres de la crise militaro-politique à répétition.
Ils étaient beaucoup plus des représentants des partis d’opposition radicale, membres des plateformes BRDC et COD-2020, à se trouver à Paris où une réunion s’est tenue pour définir des stratégies de déstabilisations des institutions républicaines en Centrafrique.
Dans leur entente, ils projettent mettre fin au régime de Touadera par tous les moyens possibles même s’il s’agit de plonger le pays dans un autre chaos. Est-ce ainsi faire la politique pour le bien être d’un peuple meurtri par les conséquences de mauvais calcul de la classe politique du pays ?
Or, il se trouve qu’aujourd’hui en Centrafrique, la population se dit fatigué de continuer à subir les erreurs des leaders politiques dans leurs guéguerres politiques ayant hotté le sourire aux innocents. Tout le monde n’aspire qu’à la paix et le développement pour l’avenir du pays, si bien que la population est réticente à toute action subversive des leaders politiques sans vision cohérente pour l’intérêt général.
Voyant réticence de la population à s’intéresser à leurs actions, car les multiples appels à des boycotts et à la manifestation à Bangui contre l’action du gouvernement l’ont démontré, ces leaders politiques ont estimé se réunir à Paris, la ville où ils pourraient obtenir de sponsorings pour leurs projets de déstabilisation de la Centrafrique.
Car, on ne cesse de le dénoncer, la France qui cherche par tous les moyens à maintenir la Centrafrique dans une situation d’instabilité chronique, est toujours connue et accusée d’appuyer les projets de déstabilisation des régimes à Bangui.
