Par Marly Pala
Bangui 29 novembre 2023—(Ndjoni Sango). En vue de promouvoir l’égalité et l’équité entre les hommes et les femmes, l’ONU FEMMES organise un atelier d’information ciblant les différentes organisations féminines, défenseuses des droits de l’homme et de la société civile sur les techniques de plaidoyer efficaces en s’appuyant sur les statistiques de genre. L’atelier se tient du 29 au 30 novembre dans la salle de conférence du Complexe scolaire Galaxy à Bangui.
Les questions du genre sont d’une importance capitale dans le monde et particulièrement en République centrafricaine. D’où l’importance de le promouvoir, car beaucoup de défis sont à relever dans ce secteur. Et comment prôner l’égalité et l’équité du genre ?
A cette question, plusieurs mécanismes sont mis en place par plusieurs organisations afin d’informer sur le genre. C’est pourquoi l’ONU FEMMES a décidé d’expliquer la nécessité et l’importance des statistiques sur le genre, ainsi que les meilleures pratiques en matière de recherche, de collecte et d’exploitation efficace de données sur le genre dans le cadre d’actions de plaidoyer.
Selon Michka Seroussi, responsable des statistiques genres à l’ONU FEMMES, cette activité vise à discuter des statistiques de genre : « Cet atelier de deux jours vise à discuter des statistiques de genre, comment les utiliser et pourquoi on en a besoin et comment les prendre en compte. Ces statistiques permettent de refléter la vie des hommes et des femmes et aussi de regarder les différences entre les différents phénomènes que l’on utilise afin d’avoir des pistes, nous permettant de combler les écarts d’inégalité entre les hommes et les femmes. Cette formation s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme, parce qu’il y a une grosse partie de la formation sur les statistiques de genre qui a trait aux statistiques sur la violence faite aux femmes qui sont généralement peu documentées, mais qui nous permettraient d’avoir une meilleure idée sur la situation des violences sexuelle, psychologique et physique qui prévalent en République centrafricaine », a-t-elle expliqué.
Cette formation vient à point nommé au moment où le monde en général et la République centrafricaine, célèbrent les 16 jours d’activisme. Ce qui vient soutenir la mise en œuvre de la thématique de la célébration de cette année.
