RCA: que représente UMIRR pour les Centrafricains ?

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Centrafrique-UMIRR-Ndjoni-Sango
le Lieutenant-Colonel Paul Amédé Moyenzo, Directeur de l'UMIRR

Par Mamadou NGAINAM

 Bangui 10 janvier 2024–(Ndjoni Sango) : l’Unité Mixte d’Invention Rapide et de Répression (UMIRR), est un organe composé des forces de l’ordre et des hommes de droits qui luttent contre les violences faites aux femmes et aux filles. Pour certains couples, il est donc judicieux de résoudre les problèmes conjugaux sans pour autant faire appel à cette entité.

Il y’a de cela plus de 7 années que l’UMIRR exerce ces activités visant consistent à lutter contre les formes de Violences Basées sur le Genre (VBG) auprès de la société. Cette entité arrive à diminuer le taux des agressivités et des délits commis contre la junte féminine.

Un père de famille relève les dérives des femmes qui malgré leurs fautes préfèrent déposer une plainte contre leur conjoint à UMIRRR.

« Je suis le responsable de mon ménage et dans un couple il ne manque jamais de querelles et des petites mésententes. Ce que je constate est que certaines femmes pour peu de choses préfèrent se plaindre à UMIRR pour qu’elles soient dédommagées ce qui n’est pas normal. Je pense que c’est un profit pour elles de saboter leur ménage pour la simple raison qu’il y’a un organe qui les protègent même si elles ont tort », a constaté André un habitant de Bimbo 3.

Selon un agent de cette direction, cette entité est élargie et il n’y’a pas seulement les femmes victimes qui doivent se plaindre.

« L’UMIRR n’est pas seulement un organe qui protège uniquement les femmes si tel est le cas le mot mixte ne devrait pas exister dans son sigle. C’est une incompréhension de la part de certaines personnes qui pensent que cet organe a été créé juste pour nuire aux hommes alors que non. Dans ce département, on traite différents cas de VBG tels que la maltraitance, les abus sexuels, les violences sexuelles, les crimes commis sur une femme dans un foyer. Mais il y’a certains hommes qui se plaignent aussi à UMIRR qui finissent par avoir raison après les enquêtes menées par nos agents », a fait savoir un agent de UMIRR qui requiert l’anonymat.

Selon certaines sources, depuis que cette entité existe, l’on constate une baisse de taux des VBG faites aux femmes et aux jeunes filles. Pour briser cette incompréhension dans les couples, il serait souhaitable qu’UMIRR puisse communiquer davantage sur ces différentes attributions afin de permettre aux Centrafricains de connaitre ces limites et dans quel cas saisir cette direction.

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