Par Marly Pala
Bangui 2 février 2024—(Ndjoni Sango) : Depuis quelques temps, des élèves issus de différents établissements scolaires de la capitale développent une mauvaise pratique qui peut les détourner des objectifs que leurs parents ont fixés. Ce qui est un danger pour l’avenir éducatif des jeunes centrafricains. Alors, quelles mesures doit-on prendre pour recadrer ces derniers ?
La consommation et le trafique des produits stupéfiants deviennent monnaie-courante dans certains établissements publics et privés de la République centrafricaine. Et ces trafiquants et consommateurs sont des élèves garçons et filles qui sont encore en fleurs d’âge.
Malgré les mécanismes mis en place par les autorités et le suivi des administrateurs scolaires pour garantir une éducation meilleure de ces derniers, ce phénomène de consommation devient de plus en plus grandissant. Ce qui entraîne certains jeunes à des mauvaises pratiques comme déplore Honoré Kazangba, un parent d’élèves.
« A l’allure où vont ces jeunes élèves avec tout ce que nous constatons, nous craignons une perte de pédales en ce qui concerne l’avenir éducatif de la plupart de nos enfants. Bien que des mécanismes de suivi ont été mis en place, mais certains continuent de trafiquer des produits stupéfiants dans les établissements scolaires. Ce qui est un danger qui risque de détourner ces enfants des objectifs que leurs parents avaient fixés. Nous demandons à ce que des mesures strictes et correctives soient mises en place par les autorités éducatives pour le recadrage de ces malintentionnés », a-t-il souhaité.
Ces cas de consommation et trafique des produits stupéfiants dans les établissements scolaires viennent s’ajouter à la mauvaise conduite, la pratique de sexualité et la prostitution, développée par certains élèves. Ce qui est un danger pour l’avenir scolaire de nombreux élèves.
