RCA : transports en commun, un secteur encore fragile avec d’énormes défis à relever

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Plaque du ministère des transports à Bangui

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 3 février 2024—(Ndjoni Sango) : Le secteur des transports en commun reste et demeure encore l’un des défis que le gouvernement doit relever. De nombreux Centrafricains attendent des heures dans les lieux de stationnement pour emprunter ces moyens roulants et se rendre à leurs lieux de services respectifs ou effectuer diverses courses.

A seulement 6.100.000 habitants, la République centrafricaine, en dehors de ces défis à relever, doit aussi booster le secteur des transports en commun. Il ne se passe pas un seul jour où l’on déplore le manque des moyens roulants qui font dans le commerce de transport en commun dans la capitale et dans les villes de provinces. Ces nombreuses plaintes et plaidoyers seraient sur la table des hauts dirigeants.

Selon un taximan, les autorités du service des transports peuvent aussi acheter des moyens roulants et les mettre en circulation pour pallier aux difficultés liées à la rareté des moyens de transports en commun.

« Il y’a bien des Centrafricains soucieux de cette situation du manque des moyens de transports en commun, et près à investir dans ce secteur mais c’est parfois l’état des routes qui les démotivent souvent. Pour combler ces manquements, les autorités compétentes spécialisées dans le domaine de transport devraient procurer ces moyens de transports et les mettent en circulation. Avec les recettes journalières issues de ces engins, je pense que certaines charges régaliennes ne devraient pas faire l’objet de grève pour qu’elles soient payées », a suggéré Alvin un conducteur de taxi.

Un autre Centrafricain a ajouté le contexte du retard aux heures de travail causé par le manque des transports roulants.

« Prendre le taxi ou bus est devenu aujourd’hui une course de marathon avec des bousculades. Tu peux quitter très tôt chez toi et venir attendre presque 30 minutes pour prendre une locomotive et te rendre à tes préoccupations. Et pour nous qui sommes des enseignants qu’en-est-il des élèves et étudiants ? Le nombre des gens qui ont leurs propres véhicules est insuffisant par rapport à nous les piétons qui empruntent ces engins pour se déplacer », a déploré Max un instituteur.

La plupart des moyens qui sont en circulation appartiennent aux particuliers. Si bien que pour de choses ils garent leurs véhicules et ça créent la crise de transport dans la capitale et dans certaines provinces du pays.

Le gouvernement Centrafricain, à travers sa politique peut-il doter les fonctionnaires avec des moyens roulants telles que les Moto et procéder progressivement au prélèvement sur leur solde ?

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