RCA: la nécessité de combattre l’enrôlement des enfants soldats

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Dr Marthe Augustine Kirima Ministre de la promotion du genre, de la protection de la femme, de la famille et de l'enfant

Par Alfred RONYS YEMETCHIPA  

Bangui 14 février 2024 –(Ndjoni Sango) : À l’égard de la problématique  d’enrôlement  des enfants soldats qui  fait couler de la salive dans le monde et en république Centrafricaine, l’inquiétude tourne autour des Droits de l’Enfant. Ainsi, les autorités se mobilisent à l’occasion de la journée internationale des enfants soldats célébrée le 12 février de chaque année, pour combattre l’enrôlement de ces derniers dans les groupes rebelles.

L’enrôlement des enfants dans le rang des groupes armés devient de plus en plus une préoccupation en République Centrafricaine. La République centrafricaine est un pays membre des Nations Unies qui a ratifié le protocole additionnel facultatif à la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CDE), en 2017 en vue de s’activer à combattre ce fléau qui touche les enfants en âge de la scolarité.

Selon les statistiques publiées par l’Unicef « On estime qu’environ 300.000 enfants sont enrôlés de forces dans des groupes armés dont la majorité se trouve sur le continent Africain. En République Centrafricaine, selon les estimations de l’Unicef, environ 6.000 à 10.000 enfants ont été associés à des factions armées depuis 2013. Cela comprend les enfants combattants, ainsi que ceux qui travaillent comme cuisiniers, messagers, guetteurs, espions, mineurs, éclaireurs, porteurs, domestiques ».

Face à cette situation, les autorités font de cette préoccupation une priorité en vue de sauver et protéger les enfants contre cette pratique indécente.

« Cette problématique est inscrite dans la nouvelle constitution de la 7ème République du 30 août 2023. Ceci dans la continuité de la mise en œuvre de la vision politique de son Excellence, Professeur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République, Chef de l’Etat, en faveur de la protection des enfants. Le Gouvernement a renforcé le cadre juridique de la protection des enfants à travers la promulgation du code de protection de l’enfant en 2020. Ainsi les auteurs de mise en danger d’un enfant sont punis d’une peine d’emprisonnement allant de 10 à 20 ans et d’une amende de cinq millions (5.000.000) à vingt millions (20.000.000) en son article 179 », a déclaré madame le ministre de la Promotion du Genre, de la Protection de la Femme, de la Famille et de l’enfant, Marthe Augustine Kirima.

II faut dire que la protection de l’enfant est un vaste chantier qui s’inscrit dans une démarche écologique où la famille d’abord, la communauté ensuite et l’Etat enfin dont chacun a une responsabilité partagée.

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