Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 15 février 2024—(Ndjoni Sango) : Il ne suffit pas seulement de sensibiliser la jeunesse sur la consommation des stupéfiants dans les milieux scolaires. Il faut aussi mettre des gardes fours contre l’importation de ces produits vers les frontières avec les pays voisins.
Il ne se passe pas un seul jour où les parents et les responsables des établissements scolaires et universitaires déplorent les cas isolés de la consommation des boissons frelatées ou des stupéfiants par certaines élèves. Ce phénomène entraine la perdition au sein de la jeunesse scolaire.
Selon les nombreux constats faits dans certains centres d’apprentissages, ces jeunes gens se mettent parfois en groupe pour fumer les chanvres indiens et autres comprimés. Après la consommation de ces produits dangereux, ils se transformer en dévergondés et commettent parfois des actes qui font couler les larmes aux parents.
Pour ce faire, les autorités doivent à partir des frontières procéder à la saisie de ces stupéfiants et boissons dangereux lors de leur contrôle au niveau des douanes.
« Je peux aussi dire que c’est parfois l’accro des jeunes sur le monde extérieur qui les poussent parfois vers la perdition. Les films et les postes de certaines stars les conduisent également à oublier les bonnes éducations qu’ils ont reçues. Ces médicaments se vendent partout, c’est pourquoi, le ministère de la sécurité publique doit ouvrir l’œil pour que ces médicaments soient saisis sur les marchés et les vendeurs également. Ces mesures serviront d’exemple à ceux qui tenteront d’outrepasser ces directives », a suggéré Gabin, un parent d’élève.
Un membre de l’APE appelle les dirigeants des établissements à procéder à l’applicabilité des sanctions disciplinaires envers ces élèves récalcitrants.
« Mon avis va directement à l’endroit de nous qui sommes des parents. Un parent peut bien éduquer son enfant mais c’est parfois les milieux fréquenté par cet enfant qui le détourne du droit chemin. Je pense que dans chaque école, il y’a ce qu’on appelle l’Association des Parents d’Elèves (APE) et cet organe travaille ensemble avec les dirigeants de ces établissements. C’est pourquoi, les dirigeants de ces établissements scolaires doivent procéder à des sanctions, telles que avertissement et même renvois des élèves qui oseront consommer ces stupéfiants dans les lieux où ils sont censés étudier », a ajouté Clarisse, l’une des membres de l’APE.
Les élèves d’aujourd’hui doit comprendre que les parents ont beaucoup investi pour leur avenir. Il y’a certains jeunes gens qui fréquentent des milieux, regardent même ce qui se passe de l’autre côté mais ils gardent toujours les bonnes éducations et leurs objectifs à atteindre.
Contrairement à ceux qui profitent de cette occasion pour trouver des prétextes pensants qu’ils nuisent aux parents alors qu’ils se font mal à eux-mêmes.