Par Mamadou NGAINAM
Bangui, 15 février 2024—(Ndjoni Sango) : Comme a dit le président Touadera dans son discours à la nation, la porte de la RCA est ouverte à tous ceux qui souhaiteraient avoir un partenariat gagnant-gagnant avec la Centrafrique. Mais que cela soit fait dans le strict respect des règles de l’art en respectant les procédures et le principe du droit international.
Après les nombreuses crises militaro-politiques qu’a connus la Centrafrique, l’heure est aujourd’hui à la reconstruction du pays ainsi que la relance économique des tissus fissurés entretemps. Pour cela, plusieurs accords s’offrent à eux en fonction de leur portefeuille. Il y’a entre-autres les accordes de défense, dans la formation de l’armée, l’accord politique, booster l’économie du pays et le financement des micro-projets.
Pour ce faire, les partenaires qui désirent investir en Centrafrique doivent au préalable respecter les clauses de contrat entre le gouvernement Centrafricain pour qu’il y ait un partenariat gagnant-gagnant. Selon les constats faits, il y’a certains partenaires traditionnels qui profitent de cette opportunité pour appliquer leur agenda caché sans consentement des autorités compétentes.
Certains de ces partenaires financiers une fois implantés en Centrafrique créent des ONG propres à elles. Ils utilisent ces entités à alimenter les groupes armés en armement et les moyens financiers pour trainer la RCA dans le KO afin qu’elles puissent bénéficier d’un autre budget. Les hauts dirigeants doivent ouvrir les yeux sur ce que font ces amis qui leurs font un baiser du diable et les poignarder dans le dos.
A l’exemple de la Fédération de la Russie et le Rwanda qui ont signé des accords de défense et de sécurité avec la Centrafrique, l’on constate une amélioration dans le système de la sécurité avec la protection des civils, de leurs biens et la formation des Forces Armées Centrafricaines (FACA) ainsi que les Forces de Sécurité Intérieures (FSI). La RCA n’est pas un pays où certaines puissances doivent en profiter pour régler leurs différends. Les Centrafricains ne sont pas contre la venue des autres Etats en Centrafrique mais que ces derniers respectent la souveraineté de la République centrafricaine.