Par Juste MBANGO
Bangui 21 février 2024—(Ndjoni Sango) : Des interrogations et des plaintes se font enregistrer depuis un certain temps sur l‘Institut International de Management (IIM) de Bangui. Selon les informations recueillies, le personnel de cet institut privé est beaucoup plus dominé par des ressortissants togolais que les locaux dont le quota le respecte pas les normes.
L’Institut International de Management est une université privée du domaine togolais. Implanté à Bangui en République centrafricaine depuis plusieurs années, cet institut a formé beaucoup de cadres centrafricains.
Au début, tout s’est bien passé et l’institut présente une belle réputation du point de vue de l’encadrement de qualité dont bénéficient les ressortissants. Au fil de temps, son équipe managériale commence à se transformer sans le respect des quotas définis par les textes en vigueur en République centrafricaine, dans le cadre de l’implantation d’une entreprise ou établissement privé.
Ainsi, les employés de l’institut qui devraient constitués en majorité des natifs de la République centrafricaine, sont beaucoup des ressortissants togolais. D’après les informations, le quota du personnel expatrié dépasse celui du personnel local qui devrait être à 80% selon les principes. Huit employés sur 10 constituent des expatries selon les informations des sources anonymes. Cela constitue un non-respect des textes en la matière.
Car, si même au niveau du service de ménage, l’institut fait appel à la main d’œuvre étrangère en lieu et place de la main d’œuvre locale, c’est qu’il y a un souci que les autorités centrafricaines doivent arriver régler dès maintenant.
C’est le même constat qui se dégage dans les Snack Bars qui poussent comme des champignons à Bangui, dont les propriétaires font venir même leurs compatriotes de l’extérieur afin de servir les boissons aux clients.