Par Prince Bouanga
Bangui 22 février 2024- (Ndjoni Sango) : Dans le but de développer la médecine légale afin de connaitre les causes et aider la justice à faire la lumière sur des décès suspects, le gouvernement centrafricain et ses partenaires se sont réunis le lundi dernier afin de mettre en place les mécanismes pouvant aboutir au développement de cette branche qui fait partie de la médecine générale.
De nombreux acteurs et spécialistes de la santé, de la justice, de la sécurité et des représentants du gouvernement et d’organisations internationales se sont réunis le lundi 19 février à Bangui afin de remettre en place les structures de la médecine légale, cette branche de la médecine générale qui est d’une importance capitale dans la recherche de la vérité sur les causes de certains décès jugés suspects.
Pour Patrick Lessene, directeur exécutif du centre d’étude juridique africain basé à Genève : « l’objectif de cette rencontre est de sensibiliser les acteurs centrafricains qui œuvrent dans la prise en charge des victimes de graves violations des droits humains et des différentes violences qui ont eu lieu dans ce pays, de réfléchir ensemble sur la mise en place d’un centre de médecine de violence et à long terme d’un institut de médecine légale qui prendra en charge les différentes victimes mais qui procèdera aux autopsies et à des expertises dont on a besoin au niveau de la justice et de la santé» a-t-il souligné.
Selon qu’elle l’a démontré, la médecine légale qui est confrontée à d’énormes difficultés en RCA peut être utilisée par les agents de santé, de justice et de sécurité car elle a su faire ses preuves dans la recherche de la vérité dans des cas de meurtre ou d’atteinte à l’intégrité physique d’un individu.