Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 26 février 2024—(Ndjoni Sango) : Depuis l’avènement au pouvoir du président Faustin Archange Touadera, chef suprême des armées, l’armée nationale a retrouvé ses lettres de noblesses. Les sorties officielles des policiers et FACA ont été une occasion pour une multitude des Centrafricains de montrer leur intérêt à la défense de la patrie.
Le second quinquennat du président Touadera a été une occasion pour lui de rappeler au peuple souverain sa motivation à faire de la sécurité de ces compatriotes l’une priorité des priorités nationales.
Le projet dénommé « plan national de la défense », a permis au ministère de la défense et celui de la sécurité publique de recruter des nouvelles Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans l’armée ainsi que les Forces de Sécurité Intérieure (FSI) pour restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.
Comme d’habitude après des périodes de formation des FACA, gardiens de la paix et les gendarmes dans les centres d’instruction et d’apprentissage, il y’a une cérémonie officielle marquant la fin de leur formation. Cette journée tant attendue par ces forces de revoir enfin leur famille a été pour certains parents d’avoir envie de porter ce bel uniforme et défendre la patrie contre une menace quelconque.
« Je me vois déjà en train de porter la tenue des Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans les années à venir. Mon grand frère était en formation ici à l’Ecole Nationale de la Police et aujourd’hui il est sorti pour être opérationnel sur le terrain. Je souhaiterais intégrer les FDS afin de défendre la population ainsi que leur bien. De protéger également nos frontières contre toute infiltration des bandits armés jugée suspecte. Je veux être sur les théâtres des opérations car, ça me faut toujours de la peine lorsque les groupes rebelles sèment la terreur dans certaines de nos provinces », a souhaité Hugues, pendant la sortie officielle des éléments des FACA à Béréngo.
Grâce à la bonne vision politique de Touadera, l’armée a retrouvé ses lettres de noblesses et pousse beaucoup de Centrafricains à rêver de porter la tenue pour servir le pays. Aujourd’hui, de nouveaux bataillons sont créés à l’exemple de Bataillon D’Intervention Rapide (BIR), une unité d’élite des forces spéciales.
