Par Juste MBANGO
Bangui 22 Mars 2024—(Ndjoni Sango) : Déployés en 2014 pour mettre fin aux conflits armés et stabiliser le pays, les casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), se détournent de cette noble mission de l’ONU. C’est pourquoi, cette mission de paix de l’ONU est vivement décriée par la population pour les dérives observées sur le terrain.
C’est un rôle important à jouer et une mission noble que le Conseil de Sécurité de l’ONU a conférée aux casques bleus en République centrafricaine. Protection des civils, appui à l’autorité de l’Etat et la stabilisation du pays entre autres, voilà la mission principale de la Minusca dans ce pays qui a vécu des moments de conflits armés.
Le constat sur le terrain donne le contraire de ce que les casques bleus sont appelés faire pour pacifier le pays. Car, d’après de nombreuses informations et témoignages de la population et les réseaux sociaux, les casques bleus sont devenus des partenaires des groupes armés pour continuer à entretenir l’insécurité afin de faire pérenniser le mandat de la Minusca en Centrafrique.
Il est souvent rare de voir les casques bleus s’engager dans un avec des groupes armés dans une localité où l’insécurité règne et la population prise en otage par des bandits armés et mercenaires.
Tout ce qui fait cette mission, c’est de faire des rapports accusateurs contre les éléments des Forces armées centrafricaines, FACA, et leurs alliés russes. Parfois, eux-mêmes fabriquent des mises en scènes, des troubles, pour faire porter le chapeau aux forces alliées qui s’engagement avec détermination pour libérer le pays de la présence des groupes armés.
Trafic d’armes, de diamants et or avec les groupes armés, viol et crimes contre les civils, ce sont là des actes commis par les casques bleus sur le terrain, ternissant l’image de la mission onusienne en Centrafrique.
« Le personnel de la MINUSCA a été accusé à plusieurs reprises d’avoir commis de graves crimes contre la population locale, notamment des violences sexuelles, des meurtres et des vols », a décrié Séverin Kouam, un analyste politique camerounais.
Par ailleurs, les médias dénoncent les cas de corruption et de détournement de fonds alloués aux organisations humanitaires, par le personnel de la Minusca.
Pendant que les FACA et leurs alliés russes se sacrifient pour pacifier le pays et protéger la population, les cadres de la Minusca continuent de présenter des rapports erronés au Conseil de sécurité de l’ONU.
