Par Marly Pala
Bangui 18 avril 2024—(Ndjoni Sango). Dans le cadre de sa communication sur les différentes composantes de ses domaines d’activité, le projet capital humain et d’autonomisation des femmes et des filles Maïngo, sensibilise les femmes et issues de différentes associations sur l’autonomisation de la femme. Les échanges ont eu lieu le mercredi 17 avril dans la salle de conférence du Complexe 20.000 places à Bangui.
La question de l’accès aux soins de santé, à l’éducation et à l’autonomisation des femmes et des filles fait partie des domaines d’activités du projet capital humain et d’autonomisation des femmes et des filles Maïngo.
A cet effet, le projet mène des campagnes de communication dans le but de sensibiliser les bénéficiaires sur ses différentes composantes.
C’est dans cette optique qu’une rencontre d’échanges avec les associations féminines est organisée, axée principalement sur l’autonomisation des femmes et des filles. Selon Candide Mokama, directrice chargée de la lutte contre les VBG et les pratiques traditionnelles néfastes au ministère de la promotion du genre et de la protection de la femme, famille et enfant, cette rencontre vise à sensibiliser sur l’autonomisation des femmes et des filles qui n’est pas souvent comprise par la plupart des associations.
« Lorsqu’on parle de l’autonomisation des femmes le plus souvent, c’est l’aspect économique est développé. Alors qu’elle est le libre choix qu’on fait de notre vie, c’est pourquoi nous sommes là pour partager les expériences sur ces différents aspects. Et la prochaine étape sera l’appui qu’on va donner aux différentes associations pour qu’elles puissent réaliser leurs activités, car le projet Maïngo s’active sur divers domaines et nous allons identifier les associations puisque nous en avons plus de 70, afin de pouvoir travailler sur les différentes phases. Nous sommes aujourd’hui avec ces différentes associations pour les briefer et ensemble, faire des descentes sur le terrain avec une dizaine d’associations afin de leur donner la chance pour cette première phase du projet », a-t-elle expliqué.
Il faut rappeler que cette première phase du projet s’inscrit dans ses 4 principales composantes qui s’articulent sur la création des espaces sûrs, l’accroît d’accès aux systèmes d’amélioration de santé, d’éducation et les opportunités d’emploi des femmes et des filles, le renforcement des capacités nationales et le lancement des campagnes de communication pour l’autonomisation des femmes et des filles et enfin, l’intervention d’urgence conditionnelle.