Par Mamadou NGAINAM
Bangui 2 Mai 2024 : Dans les rues de Bangui, capitale de la République centrafricaine, on remarque des mobilisations des jeunes avec un slogan « Stop à la MINUSCA » qui se font momentanément. C’est depuis plus de 2 ans déjà que ces jeunes mènent cette campagne contre la présence de la Minusca.
La capitale centrafricaine connaît depuis quelques années des manifestations hostiles à la Mission de l’ONU dans le pays. Des sit-in, des conférences-débats, et des marches sont organisées pour exprimer cette méfiance vis-à-vis des casques bleus onusiens.
Le cas particulier de ces mouvements de mécontentement est la campagne dénommée Stop à la Minusca. Il s’agit là pour les manifestants de barrer le passage aux véhicules de la Minusca en circulation dans les rues de la capitale.
Le dernier cas est celui qui a eu lieu le 1er mai sur l’axe qui mène à l’aéroport de Bangui dans le 8ème arrondissement de Bangui. Ces jeunes manifestent à nouveau toujours contre la MINUSCA à travers ce slogan « Stop à la MINUSCA ». Ils tiennent des pancartes en carton sur lesquelles des messages sont écrits.
Ils exigent le retrait du contingent marocain du Haut-Mbomou, et aussi la justice et la responsabilité pour les infractions et crimes commis par les différents contingents déployés au sein de la MINUSCA de plus huit année en République centrafricaine.
Les manifestations de ces jeunes se font de manière ponctuelle et rapide pour juste passer leur message à l’opinion publique. C’est une situation à laquelle les autorités centrafricaines sont appelées à prêter attention, et les responsables de la Mission de paix de l’ONU de trouver de solutions pour apporter de réponses aux attentes de la population.
C’est depuis des années que la population ne cesse de dénoncer les dérapages dans la mission des casques bleus de l’ONU qui sont appeler à assurer la sécurité des civils et à apporter un appui multidimensionnel au processus de paix dans le pays.
Selon le constat dénoncé par les mouvements de la société civile, des casques bleus entretiennent de liens avec les groupes rebelles et ne s’engagent comme il faut dans la résolution de la stabilité dans le pays.