Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 6 mai 2024 –(Ndjoni Sango) : Sous le haut parrainage du premier ministre, chef du gouvernement, le système des Nations Unies, à travers l’ONU Femmes a organisé un café genre sur «L’équité et autonomisation de la femme », le jeudi dernier à l’hôtel Ledger à Bangui. Ce moment d’échange est placé sous le thème : « Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme » en vue d’intensifier le plaidoyer sur le financement de l’égalité de genre et l’autonomisation de la femme.
Dans un impératif de croissance économique et bâtir un avenir meilleur, plus crédible et plus prospère, il s’avère crucial d’impliquer les femmes dans ce processus en mettant un accent particulier sur les difficultés que rencontrent ces derniers en vue de renforcer les plaidoiries en matière d’investissement afin de favoriser l’égalité de genre et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
De l’avis du Ministre chargé de la promotion du genre, de la protection de la femme de la famille et de l’enfant il y a la nécessité d’investir en faveur de la femme « Cette rencontre fait suite au programme d’adaptation qui a été retenu lors du 8 mars 2024 où chaque partenaire a décidé d’appuyer le ministère e la promotion du genre et de la famille et pour ONU femmes c’était de nous appuyer à réaliser l’activité que vous venez de suivre aujourd’hui qui est le café genre. Puisque le thème de la journée du 8 mars tournait autour de l’investissement en faveur e la femme et pour discuter de cela pour susciter l’adhésion et la réflexion de toutes les parties prenantes concernant la promotion de la femme. Donc ONU Femmes a décidé d’appuyer le département pour qu’il y ait une discussion plus large autour de ces questions d’investissement. En ce qui concerne la femme ces indicateurs posent problème. A l’exemple d’alphabétisation ou la participation politique des femmes au niveau de l’Assemblée nationale, c’est seulement 15% des femmes contre 85% pour les hommes qui ont des sièges à l’Assemblée. Un autre indicateur alarmant est celui du taux de la mortalité maternelle qui est de 835 de décès maternel pour 100.000 naissances ce qui justifie à suffisance la nécessité d’investir en faveur de la femme », a fait savoir Mme ministre Marthe Kirimat
II a par ailleurs rappelé que cette édition de réflexion vise à pousser des partenaires à investir en faveur de la femme en vue de faire échec aux VBG dans le contexte de développement, de croissance économique durable.