Par Mamadou NGAÏNAM
Bangui14 février 2018 (Ndjoni Sango): – En compagnie des partenaires, les ministres résidents des préfectures de la République centrafricaine vont se rendre sur le terrain dans les prochains jours, pour appuyer le processus de la restauration de l’autorité de l’Etat. L’annonce a été faite mercredi dernier à Bangui par le Ministre de la Communication et des médias et porte-parole du Gouvernement, Ange Maxime Kazagui, lors de la conférence de presse conjointe avec la Minusca.
La question de la restauration de l’autorité de l’Etat en République Centrafricaine demeure une préoccupation du gouvernement et ses partenaires. Les membres du gouvernement centrafricain vont se déployer dans les villes de province du pays.
D’après le porte-parole du gouvernement, l’idée est que les ministres résidents se rendent dans ces lieux, s’enquérir de la présence du préfet et des sous-préfets, du déploiement des forces de défense et de sécurité, les enseignants, de manière à donner un coup d’accélérateur à la restauration de l’autorité de l’Etat.
Cette démarche, a indiqué le ministre porte-parole du gouvernement, est une instruction du Chef de l’Etat centrafricain Faustin Archange Touadera. Il a souligné que l’Exécutif centrafricain et la Mission onusienne (Minusca) continuent à travailler ensemble au retour de l’autorité de l’Etat.
« Les derniers défis à l’installation des préfets sont en train de tomber et c’est le résultat de ce travail conjoint Gouvernement-MINUSCA », a-t-il dit.
Par ailleurs, le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, a évoqué lors cette conférence de presse conjointe, l’intervention des Forces armées centrafricaines (FACA) et les forces de la MINUSCA qui a permis de ramener un calme progressif dans la zone de Paoua et mené au retour de quelques déplacés.
Selon lui, les deux forces, FACA et casques bleus ont mené des missions d’évaluation conjointe sur les axes nord, est, ouest et sud pour évaluer l’impact de l’opération militaire. A en croire Vladimir Monteiro, les premières conclusions indiquent qu’il n’y a ni combattants de RJ et MPC, ni barrières sur les différents axes
Toutefois, il a reconnu quelques poches de violence dans la zone que les FACA et les casques bleus tentent de supprimer.
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