L’ONU juge pas nécessaire le jugement des soldats de la MINUSCA accusés de viols en RCA

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Les soldats de la Minusca à Bangui vue par la caricature
Les soldats de la Minusca à Bangui vue par la caricature

Les soldats de la Minusca à Bangui vue par la caricature
Les soldats de la Minusca à Bangui vue par la caricature

Par Mamadou NGAINAM
Bangui 20 mai 2019—(Ndjoni Sango) : En 2014 en République Centrafricaine sont arrivés les premiers soldats de la MINUSCA, ayant pour objectif de stabiliser le pays. Mais, malheureusement les derniers n’ont pas pu accomplir la tâche confiée. Bien plus, pendant leur présence en RCA ils ont déjà plusieurs fois décrédibilisé la mission en tant que tel, car les « casque blues » on était impliqués dans des crimes, dont les viols des habitants locaux.
Ce qui est décevant, c’est le fait que les violeurs ne sont presque jamais mis en cause. Dans la plupart des cas ils reçoivent un réprimandé sans conséquences graves. Selon les experts l’une des raisons pour cela est la bureaucratie de l’organisation.
En mars dernier un soldat sénégalais de la MINUSCA a été rapatrié au Sénégal, car il était impliqué dans une affaire d’abus sexuelle envers des femmes centrafricaines. Cette information a été confirmée par le colonel Abdou Ndiaye, patron de la Direction des relations publiques des armées Abdou Ndiaye. Il rapporte qu’une enquête est en cours pour déterminer les faits.

« Quand l’Onu a été mise en courant de cette affaire, elle a saisi les autorités sénégalaises pour demander l’ouverture d’une enquête. Cette enquête est actuellement menée, et conformément à la procédure, par les enquêteurs sénégalais en relations avec des enquêteurs onusiens. Au terme de cette enquête des mesures conservatoires seront prise suivant les cas. Au cas où le miliaire objet d’allégation est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, un certain nombre de sanctions seront prise à son encontre. Elles peuvent aller jusqu’à la radiation», – dixit Abdou Ndiaye.

Malheureusement la plupart des cas de viols commis par les soldats de la MINUSCA, ainsi que d’autres opérations militaires, n’ont pas de suivi. On ne connait pas jusqu’à présent le bilan des enquêtes sur tous les autres cas de viols, impliquant les contingents du Bengladesh, de la RDC, du Niger, du Sénégal et de la France qui étaient commis en 2016.
Ces cas deviennent un gros problème pour les Centrafricains, car ils ne savent pas comment rendre la justice. Les courts du pays n’ont plus la possibilité de les juger, et quant aux courts dans les pays d’origine des éléments, ils ne sont pas préoccupé par ces affaires.
On compte officiellement des centaines de cas de viols par les soldats des opérations militaires extérieurs. L’un des cas les plus résonant et odieux c’est produit en à Mpoko, quand L’ONU a en effet reçu des informations indiquant que des soldats français de Sangaris auraient forcé en 2014 des jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec des animaux en échange d’une petite somme d’argent.
Selon l’ONG AIDS-Free World, trois jeunes filles ont affirmé à un officier des Nations unies qu’elles avaient été déshabillées et attachées par un militaire de Sangaris dans un camp puis forcées d’avoir des relations sexuelles avec un chien.

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