Par Thomas KOSSI
Bangui 17 Avril 2020–(Ndjoni Sango): Pas plus tard que le samedi 11 avril 202O, le Mouvement Cœurs Unis (MCU) a invité certains de ses alliés, partis et associations présidentiels. L’objectif historique premier de la rencontre politique, consistait au renforcement du poids à concéder à F.A. TOUADERA, pour le prochain suffrage universel. Tout le monde attend cette opportunité démocratique, tant son respect doit s’appliquer dans un pays comme le nôtre y franchement attaché. De gauche à droite, la plateforme est mise en exergue. Le dernier coup de sifflet donnera-t-il une fin du match impartial ?
L’opposition démocratique marque le pas
Il y a de cela quelques jours, la Coalition de l’Opposition Démocratique (COD 2020) entrait en jeu. Combien de coups de tonnerre allaient gronder ? En bien ! En mal ! N’en déplaise à celui qui veut se moucher. Plus d’une douzaine de responsables de partis d’opposition ouvraient le feu démocratique, faisant connaître leur brûlante attente aux votes des concitoyens.
Un choix librement exprimé, tenaient-ils l’exprimer de prime abord. Cette machine dont Anicet-Georges DOLEGUELE et ses pairs signaient l’Acte de naissance, ne tarda guère de d’exciter les appétits du clan du pouvoir de l’Etat. Peut-être jusque-là, amorphe !
Mais que peut faire la partie de la majorité pour rassembler autant de monde que l’opposition d’en ont la tête sur les épaules, que l’on peut redouter en ces temps présents, c’est le départ du MLPC de la majorité présidentielle. Est-ce que celle-ci ne peut que compter sur l’UNDP qui n’a pas fait piètre figure la fois dernière ?
En tout cas, rien ne dit que le combat se présente peu facile. C’est pourquoi, il y a des précautions à prendre bien avant les lancées du jeu qui appelle tout un chacun à partir sur de bonnes jambes.
Cela mérite d’être souligné car, en ce que nous savons dans cette contrée, les surprises les plus formidables accablent lorsque la partie touche la fin. Les craintes qui s’expriment maintenant ne manqueront pas de surgir le jour où la sale vérité se rendra au surplus bien clair. Parce les Centrafricains, quand bien même ils ont la tête sur les épaules, ils se souviennent encore trop bien du Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections (FARE) d’une certaine époque.
Ces images combien embrouillées et embrouillâtes de l’étape de la capacité du fils orphelin de BOGANDA, à vouloir marquer de son emprunte, un point saillant de la démocratie que leur défunt fondateur s’est sacrifier pour, il lui faut exclure le triste sort des Seleka. Les risques sont trop énormes et les garde-fous fort immenses pour sortir du gouffre.
Que pourrait-on affirmer en conclusion ?
La dernière force qui reste à TOUADERA, c’est la REUSSITE TOTALE des élections présidentielle et législatives.