Par Dieudonné ZEKE
Avec la crise militaro-politique qu’a connu le pays, la gamme du tissu social a été marqué par un déséquilibre au sein de la population. Aujourd’hui à Bangui, la capitale centrafricaine renoue peu à peu avec la stabilité sociale.
Selon le constat fait par Ndjoni Sango, au Km5 dans le 3ème arrondissement, l’on peut noter le retour de la restauration de l’autorité de l’Etat pour faciliter la libre circulation des biens et des personnes dans le sens de vivre ensemble. On pointe par exemple la réhabilitation du Commissariat du 3ème arrondissement.
Toujours dans l’ordre sécuritaire, la mise en place des forces de l’ordre, notamment, les Forces de Sécurité Intérieure (FSI), la police, la gendarmerie, les forces de Défense ainsi que la MINUSCA, lesquelles multiplient leurs patrouilles.
Mais si l’on peut prendre en considération les actions de ces dernières, les notables non plus de cet arrondissement ne sont pas restés en marge en montrant leurs engagements de travailler en collaboration avec le gouvernement et les ONG, en vue de sensibiliser la population à travers la cohésion sociale.
Toutefois, la reprise des activités économiques dans ce secteur peut donner une idée sur la réelle volonté d’accepter les uns les autres. Les musulmans sont ensembles avec les chrétiens au marché pour vendre leurs marchandises. Aujourd’hui, on voit des gammes de chouatérie se créées par les musulmans partout dans l’arrondissement.
Signalons que, même si la stabilité sociale se renoue à Bangui dans la capitale, à l’intérieur du pays, la situation sécuritaire de la population est impossible vis-à-vis des belligérants qui sont des groupes signataires de l’accord politique pour la paix et la réconciliation du 06 février 2019.