Par Thomas KOSSI
Bangui 2 juillet 2020—(Ndjoni Sango) : Bien de problèmes se posent aujourd’hui pour les embauches quant aux jeunes diplômés de nos Université et Instituts d’ici et d’ailleurs. Le volet travail à sa guise c’est-à-dire informel, bat encore de l’aile. Dieu merci, les forces lointaines qui se sont amassés dans le pays, font de leur mieux, pour compenser les tonnes de biens qu’ils enlèvent aux citoyens qui n’en profitent guère.
L’Afrique est un continent en construction. Tous les noms lui sont donnés par ceux qui, justement, attendent le voir tomber dans les gouffres, parfois profondément. C’est le redoutable qui aura leur permettant de se planter dans la terre plus que les aborigènes.
Ne les voilà-t-ils pas misérables les invitant à considérer ces gens de « sous le seuil de pauvreté ». C’est pourquoi, les forces qui viennent au pays grassissent au détriment de ceux qu’ils exploitent comme au bon vieux temps de la traite négrière.
Voilà les raisons qui les installent dans le sous-sol du cratère de notre sol. Et percevant de près ces manques combien malheureux pour les Nègres mis sur la terre comme le dernier des hommes, ils créent à cor et cri aux oreilles attentives de les soutenir. Ils s’en remettront aux biens de pacotilles devant abuser ces petits-enfants du monde pour les câliner.
N’est-ce pas la naissance de ces milliers d’appellations imprononçables pour les parents n’ayant pas été à l’école chez nous ? Les institutions et organisations internationales et quelle grossièreté de verbiage certain ?
Tous sont là pour s’occuper du petit centrafricain que les uns doivent affubler et les autres pourlécher. C’est la grande occupation si ce n’est la préoccupation de ceux-là qui se battent pourtant à se trouver le petit pain au quotidien.
Le pain que ces institutions veulent vouloir distribuer aux petits garçonnets qu’elles comptent endiabler, jouissent du petit milliard dont ils sont fiers de bénéficier. Ils sont les plus heureux et espèrent être aimés de ceux qui viennent nous souffrir comme il y a de cela nombre d’années.
La traite négrière revient au galop, pendant que les uns pavanent à souffler partout : « vous êtes bel et bien Indépendants ». Indépendance qu’eux-mêmes entendent en parler. Indépendance que nous autres pauvres esclaves des maîtres Blancs, nous poussons la lourde peine de supporter en deuil terrible qui nous torture.
Eh bien, plus que le petit orphelin qui souffre de son malaise de parent oublié, il pleure du matin au soir, tant la richesse ne lui permettra à jamais de le sauver de la bouillabaisse.
Mais comme il y a un long chemin à parcourir avant que les uns et les autres ne trouvent où les employer, par les respectables dirigeants de leurs pays on l’entend, acceptons encore et toujours cette assistance cachée qui rend les Africains en hommes véritables.