Par Grace NGBALEO
Bangui 25 septembre 2020–(Ndjoni-Sango) : Le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions du code électoral a été adopté par l’Assemblée Nationale le mercredi 24 septembre dernier. Sur cette décision, le Professeur Clément Anicet GUIYAMA-MASSOGO, coordonnateur et porte-parole de la candidate indépendante Catherine Samba-Panza, pense que si c’est pour mieux faire, cette modification ne devrait pas poser de problèmes.
Position exprimée lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 25 septembre à Ouango, au quartier général de Catherine Samba-Panza, marquant la présentation officielle de son équipe de campagne.
De l’avis de Clément Anicet Guiyama-Massogo, si le code électoral modifié peut aider à ce que le travail de l’Autorité Nationale des Elections puisse se faire correctement et que les élections se déroulent dans des meilleures conditions, cela ne devrait pas poser de problème.
« Rien n’interdit en principe une modification du code électoral, puisque nous en avions fait l’expérience pendant la transition. Rappelez-vous, quand l’Autorité Nationale des Elections avait éprouvé des difficultés pour organiser les élections dans les délais impartis, conformément aux dispositions de la Charte Constitutionnelle de Transition, les démarches ont été effectuées au- près des présidents de la CEMAC pour pouvoir obtenir une prolongation des délais. La même chose se produit aujourd’hui et nous pensons que, il n’est jamais tard pour bien faire. Si on repousse les dates pour mieux faire, en principe, ça ne devrait pas poser de problèmes en tant que tel. Donc, je pense que, en ce qui nous concerne, Madame Catherine Samba-Panza et son équipe, nous estimons que modifier les dispositions du code électoral pour que cela soit conforme à la difficulté à laquelle l’ANE est confrontée, ne devrait pas faire l’objet de toutes les querelles à laquelle nous assistons », affirme-t-il.
Il poursuit en soulignant que si l’ANE n’arrive pas à tenir les élections malgré cette modification de délais, c’est là où se pose le problème.
« Mais le problème qui peut subvenir à l’occasion de cette modification de délais, c’est que cette modification ne puisse pas répondre réellement à la situation qui se pose. Si aujourd’hui comme cela a été fait, les délais sont raccourcis et que malgré tout cela, l’ANE n’arrive pas à tenir ce délai, à respecter ce délai, par contre, c’est là où le problème va se poser ».
Les avis se divergent sur la modification de certaines dispositions du code électoral intervenue 3 « trois » mois des échéances électorales.