EDITORIAL
Par Erick NGABA
Bangui 27 décembre 2020—(Ndjoni Sango) : Les élections en République centrafricaine sont prévues le 27 décembre 2020. Seulement, des mains extérieures tentent de manipuler par tous les moyens le processus. C’est l’Ambassadeur de France à Bangui Jean Marc Grosgurin qui a annoncé cette intention de l’Elysée de manipuler les résultats de ces élections à travers les serveurs « back up » de l’Autorité Nationale des élections en RCA.
On ne cesse de le dire. La France n’a pas encore décidé de mettre fin à ses pratiques malsaines en Afrique et particulièrement en République centrafricaine. En dépit des ras-le-bol exprimés par des activistes aguerris contre les manœuvres dilatoires qu’elle conspire depuis la nuit des temps, la France persiste.
Cette fois-ci, les élections présidentielle et législatives sont, pour elle, une opportunité pour jouer sa carte. L’intention est bien là. A moins qu’on nous démontre si l’appui des partenaires au processus électoral en République centrafricaine ne cache pas des intentions inavouées.
La France qui fait à la fois la pluie et le beau temps en République centrafricaine est prête à tout mettre en œuvre pour saper les résultats des élections prévues fin décembre 2020. C’est ce qu’a posté un cadre de l’ambassade de France à Bangui sur sa page tweeter qui a trahit l’intention inavouée de la France de truquer les résultats des élections en République centrafricaine via les serveurs « back up » dont elle s’est proposée de doter l’Autorité nationale des élections.
Les serveurs « back up » permettent à l’ANE de sauvegarder les données des résultats de vote. Et la France en a acheté un pour appuyer l’institution en charge d’organiser les élections en RCA. A travers ces serveurs, l’on peut manipuler électroniquement les données des élections.
« L’Ambassadeur de France, Jean Marc Grosgurin, annonce en Comité de Pilotage Elections PNUD –RCA et PAPEC que la France prend en charge l’achat et installation d’un 2ème server Back up pour sauvegarder les données collectées par l’Autorités Nationale des Elections », a tweeté Natalie Boucly, Représente Pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en RCA.
Le message posté par Natalie Boucly est révélateur. Cela permettra aux Centrafricains de doubler de vigilance sur ce qui trame dans l’ombre.
???! Si tel est le cas, rien empêche le peuple centrafricain de sortir dans les rues de notre gros village Bangui afin de demander soit :
1) l’arrêt de cette médiocre initiative visant à utiliser ce 2e serveur de back
2) la customisation de politique de sécurité selon les attentes des autorités centrafricaines.
Pour ma part, j aurai aimer qu on prenne tout ce qui est appui aux élections en Centrafrique. Mais on déclasse tout ce qui crée un doute vis a vis de notre principale objectif qui est la PAIX.
Soyons vigilant et ne faisons confience ni a la France, ni la Russie, ni les Etats Unies et etc… car deriere leur tete c est leur interet qui leur guide.
Vive la Centrafrique – Vive la PAIX.