Par Thomas KOSSI
Bangui 3 novembre 2020—(Ndjoni Sango) : Le 3 novembre 1996 mourait l’ex chef d’Etat centrafricain Jean Bedel BOKASSA. Aujourd’hui 3 novembre 2020, l’on compte quelque 24 ans que ce timonier s’en est allé vers un monde oublié de tant de ses compatriotes qui le chérissaient tendrement. Mais que dire de ce brave fils de son pays, dont le règne brûle encore la tête de ses contemporains en compassassions de ce que sa petite cervelle lui aura enseigné en son règne ?
BOKASSA était un touriste infatigable. Il parcourait le monde et tout ce qui lui paraissait tout à fait nouveau, il l’enregistrait dans sa caboche et dès qu’il arrivait au bercail, il transposait le phénomène chez lui. Ainsi, le pays resplendissait-il de tout ce qu’il voyait ailleurs et que son Etat devait en porter la copie.
L’Europe, l’Afrique et l’Asie portaient les frasques de ce politique hors norme qu’il était le seul à en porter la trace. Il voyait, il refaisait à la maison, tant il était persuadé que seul l’avenir en sera le témoin imparable. C’est pourquoi, BOKASSA est plus que vivant en ces heures où les multiples danseurs de la politique nationale, brillent en menterie, en bradage et en faussaire patenté, dont ils poussent la main aux idiots à y croire fermement.
Faisons le calcul et étalons les aptitudes de ceux qui ont tenu à diriger ce pays les uns après les autres. Qui dira mieux que l’autre qu’il a battu le record en marquant la société nationale par des œuvres hyper modernes ?
Car la seule université que J.B.BOKASSA a pu construire en ce moment-là, pour faire son éloge entant que maçon de première heure, qui a su faire le miracle pour montrer sa finesse d’esprit d’intellectuel, d’universitaire, d’ingénieur agronome ou plus que cela ?
Jusque-là, qui sera le bâtisseur de Centrafrique dont on attend tant les réflexes devant faire la fierté du pays ?
Comme on le dit simplement, la promesse fait vivre tous ceux qui croient en elle. Sinon, les condamnations de tous les enfants de Centrafrique, seront malheureuses pour ceux qui sont près à les tourbillonner dans tout le vent.
Comme il est misérable de ne pas avoir connu ce constructeur de l’empire, qui a vécu son temps et porté ses hauts faits au faîte de l’immeuble R+4 ! Les voix de ses parents, compagnons, connaissances, amis et que dire encore !- pleurent de cette maladive mort qui surprit la bonne graine qui mena son bateau au port le plus Eldorado.
Jean Bedel BOKASSA, l’avenir ne fait que nous dire : « Pourquoi, serais-tu parti si loin de nous alors que le Centrafrique soupire et se lamente ? Reviendras-tu pour égayer la galerie que tout le monde attend au jour le jour ? »