Bangui 12 février 2021—(NdjoniSango) : La journée internationale de l’Enfant soldat amène le penseur à se tenir la tête pour ce phénomène qui interpelle la société. Elle bouge quand en Centrafrique, la situation de cette marge de population bat de l’aile en ce qui concerne leur éducation de base. De ce constat, que dire si cette éducation même que bien de communautés met en première ligne, fait un poids énorme pour sa marche ?
Un pays comme la RCA dont les aventures militaro-politiques se fondent tous les dix ans, pour toutes les raisons de la planète, la capacité des enseignants laissant à désirer, parce que bien de questions ont trait à ce corps de métier, cette formation de beaux esprits en pâtit. Les cours de l’année académique font la joie des ouvriers qui viennent comme bon leur semble et à leur guise.
Et il n’y a personne devant faire la loi scolaire comme en début des indépendances dont les échos bruissent jusqu’aujourd’hui. Malheureusement, quel est le saint le plus incommode et redoutable devant ramener l’Ecole centrafricaine dans son rang d’après les Occidentaux ?
Le temps de remise en cause coûte aux citoyens de ce pays ne sachant pas où mettre de la tête après les sorties de crises à répétition. Car, rien ne dit qu’arrêter les multiples troubles serait un véritable ouf pour les ressortissants de cet espace qui ne trouvent pas mieux à faire que tuer, tuer et tuer incessamment.
Alors que dans les autres environnements, le développement et la croissance brisent l’élan des filles et fils de leur zone, les Centrafricains se battent nuit et jour pour chercher à se ravir un poste dans l’administration d’Etat. Oh, quel malheur et quelle bassesse d’esprit !
Maintenant que les humanitaires mettent la main pour réparer le tort, que peuvent les enfants de ce monde dans le souci de relier à la peine consommée ? Tant, bien d’hommes sur capables viendraient à mettre le feu aux poudres afin que les choses sérieuses se raffermissent. C’est alors que des notions de parentés, oligarchie, concussions, et des bassesses en noir, partiraient définitivement de la période nationale.
Aussi, une nouvelle ère s’ouvrirait-elle aux orphelins de Barthelemy Boganda, un oiseau rare qui a doublé les génies des Européens. Ceux-ci ne lui ont pas laissé le temps fort important, car sa connaissance les fatiguait au haut point.
La démocratie qui fait le jeu des uns et autres, idiot et nantis, déraciné et capable, courtois et sauvage, cette démocratie donc, laisse entrer toutes les progénitures dans la lignée des bénis du ciel. Peut-être qu’un de ces jours, le Centrafrique brillera-t-il en arc-en-ciel et la déroute de l’univers sera sans forme.
L’Enfant soldat centrafricain aura sa place dans un espace construit en ce dessein, que de se balader avec une kalachnikov qui terrorise, inquiète et met un terme à une vie définitive. Parlons comme il convient, et faisons les choses comme il convient également.