Par Mamadou NGAÏNAM
Bangui 24 février 2021—(Ndjoni Sango) : La déclaration de la Coordination des organisations de la société civile pour la paix en RCA (COSCIPAC) a été publiée le 22 février dernier, dans laquelle elle salue l’initiative de la CEEAC visant à établir un dialogue entre le Gouvernement centrafricain et les groupes armés de la CPC.
Les Centrafricains appuient pleinement l’initiative du Gouvernement centrafricain de mettre définitivement fin aux activités des groupes criminels qui opèrent injustement dans le pays depuis plusieurs années. Depuis la signature de l’Accord de Khartoum, les dirigeants et les militants des groupes armés ont eu la chance de coexister pacifiquement dans la République.
Une telle configuration n’a pas arrangé les bandits qui veulent non seulement contrôler illégalement les gisements de minéraux dans le pays, mais aussi contrôler complètement la République.
Aujourd’hui, la population de la république Centrafricaine est le témoin vivant de ce que les Forces de l’ordre de la République centrafricaine attaquent en force les positions des militants de la CPC, en forçant l’ennemi de quitter en masse les villes et les villages qu’ils occupaient.
Les bandits s’enfuient vers le Nord, jusqu’à la frontière avec le Tchad et le Soudan. Leurs chefs et leurs représentants tentent, par les médias et sur Internet, d’influencer l’opinion des Centrafricains en recourant massivement à la désinformation contre les FACA et leurs alliés.
Mais les bandits le font mal, car tous les Centrafricains savent déjà que la CPC, ce sont des bandits et des criminels qui veulent de l’argent et du pouvoir, ils crachent dessus le peuple ordinaire qui meurt de faim et souffre à cause de leurs activités illégales et de leurs intérêts égoïstes.
Les criminels de la CPC utilisent des plates-formes politiques bien connues, telles que le parti Kwa Na Kwa, pour cacher leurs crimes sanglants contre le Peuple et la République.
Certaines forces politiques au Tchad et en Angola soutiennent les groupes de bandits de la CPC et proposent donc d’organiser un dialogue des bandits et des rebelles avec le Gouvernement de la RCA dans le cadre du sommet de la CEEAC.
C’est impossible. Les criminels doivent se rendre aux autorités ou être complètement éliminés. Il faut mettre de l’ordre dans le pays pour instaurer la paix et assurer la sécurité de tous les habitants civils de la République.
Les organisations nationales telles que la COSCIPAC, qui préconisent le dialogue avec les criminels, sont considérées comme des complices et des défenseurs des terroristes et des criminels.
En outre, des organisations comme celles-ci tentent de faire pression sur le Gouvernement de la RCA indépendante en blanchissant les criminels et en les mettant à la même table de négociation avec les représentants officiels du pouvoir légitime.
Rappelons que les appels au soutien, ainsi que les activités de soutien et d’assistance aux bandits, aux criminels et aux complices des terroristes, sont passibles de poursuites pénales.
