Par Mamadou NGAINAM
Bangui 18 mars 2021— (Ndjoni Sango) : Si de l’autre côté, certaines personnes ne sont pas prêtes pour que les élections ne se tiennent en 2020 en RCA, cependant, le gouvernement a pris sa responsabilité pour défier ces ennemis du peuple centrafricain. Les multiples tracasseries et micmacs créés par les politiciens véreux qui ne pensent qu’à leurs intérêts égoïstes, sont finalement matés et enterrés par la volonté manifeste du gouvernement, décidé à aller jusqu’au bout.
Et malgré tout cela, certains envisageaient le report du second tour et celui des partielles pour des raisons sécuritaires. Certes, certaines zones sous haute tension n’ont pas pu être totalement libérées par la coalition des forces gouvernementales et leurs alliés.
Néanmoins, 98% des circonscriptions électorales concernées par cet exercice électoral ont pu voter dans la quiétude.
Cela voudrait dire que, le gouvernement a pris sa responsabilité en trouvant la formule appropriée pour que ces élections du second tour, se tiennent en temps indiqué et prévu par l’Autorité Nationale des Elections (ANE).
Du coup, le calcul des antidémocrates est tombé dans l’eau comme l’épée de Damoclès. Quand bien même le processus n’est pas totalement achevé, néanmoins, le gouvernement et l’ANE avancent doucement mais sûrement.
Pourvu que l’Assemblée nationale ait les 140 députés prévus, afin qu’ils jouent leur rôle régalien de contrôleur de l’exécutif. Mais aussi, il convient d’apprécier la manière avec laquelle l’ANE a pu rendre officiel les résultats au bout de quarante-huit heures.
Cela a permis de faire taire les rumeurs de tentative de détournement des postulants de l’opposition au détriment de ceux du Mouvement Cœurs Unis (MCU) et ses alliés.
Ce faisant, l’ANE est en train de montrer aux yeux de l’opinion nationale et internationale qu’elle est en train de se perfectionner pour être au-dessus de la mêlée. Le reste, il appartient à la Cour constitutionnelle d’emboîter le pas à l’ANE, afin de rendre son verdict selon la loi et dans la transparence susceptibles de discréditer cette noble institution qui est d’une importance capitale dans le processus électoral en Centrafrique.
Pour ce fait, nous osons croire que le pays va se remettre sur pieds pour la continuité de la démocratie en RCA, par le respect de la loi et de la constitution que le peuple a voté le 30 mars 2016.Mais entretemps, nous nous rapprochons de l’investiture du chef de l’Eta réélu dès le 1er tour de la présidentielle.