RCA: l’insalubrité gagne certaines artères de la ville de Bangui

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Un tas d'ordure au rond-point Benzvi Miskine à Bangui @crédit photo Kizer Maîdou

Par Marly Pala        

Bangui 18 mars 2021—(Ndjoni Sango) : Certaines grandes artères de la capitale centrafricaine deviennent un lieu où on vient déposer des tas d’ordures comme on veut. Pour preuve, le croisement Benz-Vi-Miskine communément appelé « croisement Tiringoulou », situé dans le 5ème arrondissement de la ville de Bangui sur l’avenue Koudoukou, est l’un des ronds-points stratégiques, bourré par l’insalubrité. Un constat fait par le journal Ndjoni Sango.

Bangui, la capitale de la République centrafricaine, est l’une des grandes capitales de l’Afrique centrale. Mais l’occupation anarchique des avenues par les stationnements des véhicules, l’étalage des marchandises et des kiosques aux abords des routes et les dépôts d’ordures sur les grandes artères ont fait qu’elle est devenue très étroite.

Aujourd’hui, si on prend le temps de faire un tour sur les grandes avenues, on constate avec amertume que Bangui ne reflète plus son nom de la « Coquette » d’alors. Car des tas d’ordures jonchent les abords des routes, ajoutant à cela, les stationnements anarchiques des taxis, bus, taxi-motos et des marchandises voire, de petites cabanes. Ce qui rétrécit la capitale.

Malgré plusieurs tentatives de déguerpissement mises en place par la municipalité afin de pouvoir rendre les lieux propres, certaines personnes continuent de déposer des ordures sur les lieux publics. Le croisement Benz-Vi-Miskine, appelé Tiringoulou en est une preuve.

A cela, on se pose la question de savoir quel est le rôle de la municipalité dans le ramassage à temps de ces tas d’ordures ? Ou encore, à quoi servent les bacs à ordures ?

A titre de rappel, les autorités centrafricaines par le biais de la municipalité, ont procédé au déguerpissement forcé des caves, kiosques, cabanes et marchandises qui sont étalés aux abords des avenues. Ceci pour rendre fluide ces grandes artères et faciliter la circulation et les travaux de construction de ces avenues déjà mis dans l’agenda.

Il faut souligner que ces cas de dépôts d’ordures sur les lieux publics sont récurrents tant dans la capitale et ses villes périphériques et tant à l’intérieur de la République centrafricaine. Si les autorités municipales prennent en compte cet aspect et mettent en place des mesures strictes pouvant sanctionner ce phénomène, la RCA retrouvera sa beauté d’antan.

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